5.

Jésus : supérieur à Aaron

1ère partie

Cette leçon examine ce que l'auteur d'Hébreux dit du quatrième élément de la religion juive, le sacerdoce, et en particulier le souverain sacrificateur.
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Dans son argument encourageant les chrétiens juifs à demeurer fidèles au Christ, l'auteur du livre d'Hébreux divise sa lettre en deux sections:

  1. Il montre que la gloire du Christ est supérieure à la gloire de la religion juive et à tous ses éléments. Dans les chapitres précédents nous avons examiné trois de ces éléments: les prophètes juifs, le concept juif des anges, et Moïse, l'un des grands dirigeans juifs.
  2. Dans la deuxième section, l'auteur parlera de la gloire de l'Église (le corps de Jésus) et de ce qui la maintient glorieuse.

Nous examinerons ici ce qu'il dit au sujet du quatrième élément de la religion juive: le sacerdoce et en particulier le souverain sacrificateur. C'est un long passage où l'auteur touchera trois sujets spécifiques:

  1. Jésus un souverain sacrificateur supérieur à Aaron, le premier souverain sacrificateur nommé par Dieu à travers Moïse.
  2. L'auteur réprimande et met en garde ses lecteurs contre l'infidélité. Il les exhorte à ne pas abandonner le souverain sacrificateur supérieur qu'est Jésus. Il n'y a personne de plus grand que lui.
  3. Jésus est un souverain sacrificateur différent (Il n'est pas comme Aaron mais plutôt comme Melchisédek).

Jésus est un souverain sacrificateur - Hébreux 4.14-5.10

Dans la section précédente, l'auteur rappelait à ses lecteurs de ne pas ignorer l'avertissement de la Parole de Dieu au sujet de la désobéissance et de l'incrédulité. Il leur a dit qu'à cause de celles-ci, ceux qui avaient suivi Moïse n'étaient pas entré dans leur "repos" dans la terre promise. Il suggérait qu'ils risquaient de subir le même sort s'ils ne croyaient pas et désobéissaient à leur chef, Jésus, et qu'ils n'entreraient pas le véritable repos qu'est le paradis.

Un pont

Aux versets 14-16, il change de vitesse et les encourage à renouveler leurs efforts vers ce repos, vers cette promesse parce que l'aide dont ils ont besoin pour y arriver s'y trouve déjà et les y attend. C'est idée clé de cette section. C'est ainsi que l'auteur introduit l'idée que Jésus est aussi un souverain sacrificateur. Il expose hardiment son idée récapitulative en une seule déclaration concise.

Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons.
- Hébreux 4.14
  1. Les chrétiens ont un grand souverain sacrificateur. Aucun souverain sacrificateur juif n'est décrit comme grand. La suggestion tacite était que la religion juive était supérieure parce qu'elle avait un système sacerdotal. Les prêtres pouvaient aller devant Dieu au nom du peuple pour le remercier, pour présenter des demandes et pour expier le péché. L'auteur déclare que les chrétiens ont aussi un souverain sacrificateur.
  2. Le souverain sacrificateur des chrétiens est au ciel. Alors que les prêtres juifs servent ici-bas, le représentant des chrétiens, lui, est au ciel faisant appel à Dieu en leurs noms.
  3. Jésus est ce souverain sacrificateur. Il est le Fils de Dieu et sert en tant que souverain sacrificateur pour son peuple.
  4. Le peuple devrait être encouragé. Si leur souverain sacrificateur est déjà au ciel, il doivent maintenir leur foi.
Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché.
- Hébreux 4.15

Même si Jésus, en tant que Fils de Dieu et souverain sacrificateur est au ciel avec Dieu, cela ne signifie pas qu'Il ne puisse compatir aux problèmes de la souffrance et de l'échec humains. En tant qu'homme, Il a été testé par Satan et par les limites de l'humanité sans pécher. La suggestion est qu'en lui nous avons le médiateur parfait. Un médiateur qui peut comprendre et compatir à nos faiblesses, mais qui, en même temps, peut se tenir hardiment devant Dieu au nom de l'homme parce qu'Il n'a lui-même aucune culpabilité ou condamnation due au péché.

Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins.
- Hébreux 4.16

Étant donné que Jésus connaît le pouvoir du péché (Il a été testé), la faiblesse des hommes (Il était pleinement humain) et la miséricorde de Dieu (Il a une nature divine), ses disciples peuvent s'approcher de Dieu avec confiance. Il les a précédés, Il a préparé le chemin et Il leur dit maintenant que s'ils viennent en son nom, ils trouveront la miséricorde et l'aide de Dieu quand ils en auront besoin.

Introduction à Aaron - Hébreux 5.1-4

Au cinquième chapitre l'auteur présente Aaron, le frère de Moïse, qui était le premier souverain sacrificateur. S'il veut le comparer à Jésus, il doit décrire qui était Aaron et ce qu'il a fait. À l'origine, ceux qui offraient des sacrifices à Dieu en guise de culte étaient les chefs des familles. On lit souvent qu'Abraham, Isaac, Jacob et leurs fils ont offert des animaux en sacrifice pour remercier Dieu ou s'engager envers lui (Genèse 12.7-8; Genèse 35.7). L'idée de tout sacrifice était que quelque chose était transféré du règne physique au règne spirituel à travers la mort ou la destruction, le passage de cette dimension à la dimension spirituelle ou invisible. Par exemple:

  • Adam et Ève - l'expiation du péché transféré d'eux à Dieu par la mort d'un animal (Genèse 3.21).
  • Noé - une action de grâce pour la sécurité à travers le déluge transféré de la terre au ciel par le sacrifice d'un animal (Genèse 8.20).
  • Jacob - le serment de n'avoir que l'Éternel comme son Dieu transféré dans le monde spirituel en versant de l'huile sur le sommet d'un monument. (Genèse 28.18).

Lorsque Dieu a donné la Loi à Moïse, il a également inclus un système plus formel de sacrifices qui contenait des instructions spécifiques concernant les raisons, les temps, les manières et les matériaux à utiliser dans la pratique du sacrifice. Une grande partie de cette information est contenue dans le livre du Lévitique. Le système religieux juif était construit autour de l'activité consistant à sacrifier à Dieu une variété d'animaux et de produits afin d'exprimer différentes choses (transfert du physique au spirituel): des sacrifices qui exprimaient l'action de grâce, la purification, l'expiation, la bénédiction, etc. Dans le Lévitique 1.6, on lit les instructions relatives à la préparation des sacrifices tels les holocaustes, les sacrifices de paix, les sacrifices pour le péché et les sacrifices de culpabilité, pour n'en citer que quelques-uns.

Dieu a fourni les détails concernant l'abattage et la préparation de l'animal, la manière d'offrir le sacrifice, l'ordre dans lequel il devait être présenté et les autres éléments qui devaient accompagner le sacrifice. Tout cela était complexe, exigeant, coûteux et prenait du temps. Certains sacrifices devaient être effectués tous les jours, d'autres lors d'occasions spéciales. En outre, les prêtres devaient également offrir les sacrifices que les gens leur apportaient.

Dieu a également désigné une personne et une famille spécifiques pour accomplir ces tâches, ainsi qu'un lieu spécifique où les choses devaient être faites (le tabernacle, le temple). Aaron, le frère de Moïse issu de la tribu de Lévi, et ses fils ont été les premiers à être désignés par Dieu pour ce rôle. Les sacrifices ne seraient plus effectués par les chefs de chaque famille, mais par un souverain sacrificateur au nom de toutes les familles. Ce qu'il faut retenir ici, c'est que cette tâche (ce ministère) n'a été confiée qu'à Aaron, à ses fils et à leurs descendants. Selon la loi de Dieu, seuls les descendants d'Aaron pouvaient servir comme prêtres.

C'est pourquoi on l'appelait le sacerdoce aaronique. Le souverain sacrificateur, avait également un rite élaboré de purification et d'habillement dont il est question au Lévitique 8.6-9,

6Moïse fit approcher Aaron et ses fils, et il les lava avec de l'eau. 7Il mit à Aaron la tunique, il le ceignit de la ceinture, il le revêtit de la robe, et il plaça sur lui l'éphod, qu'il serra avec la ceinture de l'éphod dont il le revêtit. 8Il lui mit le pectoral, et il joignit au pectoral l'urim et le thummim. 9Il posa la tiare sur sa tête, et il plaça sur le devant de la tiare la lame d'or, diadème sacré, comme l'Éternel l'avait ordonné à Moïse.
  • Une tiare ou un diadème - Il portait une tiare de fin lin avec un cordon bleu tenant une plaque d'or où était gravé "SAINTETÉ À L'ÉTERNEL". C'était là un rappel constant de sa séparation et de son appel à servir Dieu et le peuple (Exode 28.36-38).
  • Des pierres d'onyx - Une pierre sur chaque épaule fixée aux épaulettes de l'éphod. Les noms de six tribus d'Israël étaient gravés sur chaque pierre, placés par ordre de naissance (les six plus anciens à droite et les six plus jeunes à gauche - selon Joséphus). Le souverain sacrificateur portait ainsi les noms des tribus devant le Seigneur lorsqu'il exerçait son ministère en leur nom (Exode 28.6-14).
  • Des chaînettes d'or pur tressées en forme de cordon - Elles servaient à tenir le pectoral en place. Celui-ci avait des anneaux à chaque coin et les chaînettes l'attachaient aux épaulettes qui tenaient les pierres d'onyx. (Exode 28.14).
  • Le pectoral - Il s'agissait là d'une pièce du même tissu que l'éphod, du double de sa longueur pliée pour former un carré (d'environ 20cm x 20cm) et former une pochette intérieure. Il avait des anneaux à chaque coin desquels les chaînettes et les cordons étaient attachés pour le maintenir en place. Sur le pectoral se trouvaient douze pierres précieuses (une sardoine, une topaze, une émeraude, une escarboucle, un saphir, un diamant, une opale, une agate, une améthyste, une chrysolithe, un onyx, un jaspe) enchâssées dans leurs montures d'or. Sur chaque pierre était gravé le nom de l'une des tribus d'Israël. Le peuple et ses besoins se trouvaient ainsi toujours près du coeur du souverain sacrificateur et devant le Seigneur (Exode 28.15-29).
  • L'urim et le thummim - Urim = lumières, thummim = perfection. On pense que des pierres précieuses étaient placées à l'intérieur de la pochette du pectoral. On ne sait que peu de choses à leur sujet mais comme c'était avant l'époque des prophètes, il est possible que le prêtre utilisait l'urim et le thummim pour discerner un "oui" ou un "non" de la part du Seigneur (Exode 28.30).
  • L'éphod - Un survêtement fait de lin avec des fils d'or, des fils bleus, pourpres et cramoisis tissés ensemble et portés en tunique avec un panneau avant et un panneau arrière maintenus par des fermoirs en or sur les épaules qui portaient des pierres d'onyx. (Exode 28.6-14).
  • La ceinture - La ceinture maintenait l'éphod solidement attaché en place. Elle était faite de fils d'or ainsi que de lin bleu, pourpre et écarlate. Lorsque le souverain sacrificateur était "ceinturé" ou "enveloppé", cela signifiait qu'il était entièrement vêtu de tous ses vêtements sacerdotaux. (Exode 28.6-14).
  • La robe - La robe était portée sous l'éphod. Elle était d'étoffe bleue avec une ouverture pour la tête, bordée d'une cotte de mailles afin qu'elle ne se déchire pas, et elle dépassait l'éphod (Exode 28.31-35).
  • Les clochettes - Des clochettes d'or étaient cousues sur l'ourlet et pouvaient être entendues lorsque le prêtre se déplaçait. Le peuple savait ainsi que le souverain sacrificateur n'avait pas été frappé de mort pendant son service au Seigneur et que leur offrande était acceptable (Exode 28.35).
  • Des grenades - Une rangée de grenades était brodée sur l'ourlet de la robe entre les clochettes. Elles symbolisaient la fécondité (des graines abondantes) et la parole de Dieu comme une nourriture douce et agréable. (Exode 39.24)
  • La tunique - Une tunique de fin lin comme sous-vêtement. (Lévitique 8.6-9)
  • Les pieds nus - Le souverain sacrificateur ne portait pas de chaussures quand il entrait dans le lieu saint.

Ainsi, lorsque l'auteur parle du souverain sacrificateur, c'est la grande image que ses lecteurs ont de lui, de sa position exaltée et de son ministère.

1En effet, tout souverain sacrificateur pris du milieu des hommes est établi pour les hommes dans le service de Dieu, afin de présenter des offrandes et des sacrifice pour les péchés. 2Il peut être indulgent pour les ignorants et les égarés, puisque la faiblesse est aussi son partage. 3Et c'est à cause de cette faiblesse qu'il doit offrir des sacrifices pour ses propres péchés, comme pour ceux du peuple. 4Nul ne s'attribue cette dignité, s'il n'est appelé de Dieu, comme le fut Aaron.
- Hébreux 5.1-4

Après avoir révisé l'histoire et la tâche du sacerdoce aaronic, il mentionne qu'ils n'étaient pas tous choisis sur une base de mérite mais plutôt par la volonté de Dieu. L'auteur rappelle également que même les prêtres devaient, dans le cadre de leur service au temple, offrir des sacrifices pour eux-même car ils étaient eux aussi faibles et pécheurs tout comme les personnes qu'ils représentaient devant Dieu. De cette façon ils pouvaient comprendre et sympathiser avec les gens qu'ils servaient. Même Aaron, le premier souverain sacrificateur nommé par Dieu était un homme faible et pécheur.

Jésus est aussi un souverain sacrificateur

L'auteur l'a déjà dit, mais dans ces versets il montre que Jésus a de meilleures qualifications pour être un souverain sacrificateur qu'Aaron et ses descendants. Il mentionne deux choses :

1. Jésus a été nommé souverain sacrificateur

Et Christ ne s'est pas non plus attribué la gloire de devenir souverain sacrificateur, mais il la tient de celui qui lui a dit: Tu es mon Fils, Je t'ai engendré aujourd'hui! 6Comme il dit encore ailleurs: Tu es sacrificateur pour toujours, Selon l'ordre de Melchisédek
- Hébreux 5.5

Jésus a été nommé par Dieu tout comme Aaron. Il prouve son point de vue en citant deux passages d'Écritures de l'Ancien Testament qui parlent du Messie, le Fils de Dieu, et de sa position (Psaumes 2.7; Psaumes 110.4). Le Messie devait être un prêtre pour toujours, nommé par Dieu selon le modèle d'un prêtre de l'Ancien Testament appelé Melchisédek, et non Aaron. Autrement dit, Jésus fait remonter sa lignée sacerdotale à Melchisédek (un homme qui existait avant Aaron), et non à Aaron. L'auteur n'explique pas tout de suite qui est ce Melchisédek, il se contente d'établir la nomination du Christ comme souverain sacrificateur et sa lignée. L'auteur savait que pour les Juifs, le fait que Jésus descendait de son père terrestre, Joseph, de la lignée de Juda, et non de Lévi, d'où venaient les prêtres aaroniques, était une autre pierre d'achoppement à son acceptation en tant que médiateur souverain sacrificateur. Il expliquera plus tard la signification de cette lignée.

2. Il était qualifié

7C'est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété, 8a appris, bien qu'il fût Fils, l'obéissance par les choses qu'il a souffertes, 9et qui, après avoir été élevé à la perfection, est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l'auteur d'un salut éternel, 10Dieu l'ayant déclaré souverain sacrificateur selon l'ordre de Melchisédek.
- Hébreux 5.7-10

Pour être qualifié en tant que prêtre, il fallait être nommé par Dieu pour se présenter devant lui, et il fallait être capable d'entrer en relation avec ceux que l'on représentait. Aaron était qualifié à ces deux égards, car il avait été nommé par Moïse et il était humain.

Dans cette section, l'auteur montre qu'en plus de sa nomination divine, Jésus est qualifié comme celui qui connaît les souffrances des hommes parce qu'Il a aussi beaucoup souffert. Il a souffert l'angoisse dans le jardin avant sa mort et, comme tous les hommes, Il a prié Dieu avec des larmes pour qu'Il l'aide à l'heure de l'épreuve. Il a subi les restrictions de la nature humaine et n'a fait que ce que le Père lui ordonnait, démontrant ainsi qu'Il savait obéir. Il n'a jamais été moralement imparfait, mais sa nature humaine a été totalement soumise à la volonté de Dieu, jusqu'à la mort. C'est la sorte de perfection et de maturité qui sont ici révélées.

Jésus est qualifié en tant que prêtre parce qu'Il a été désigné par Dieu pour servir de cette manière, et que, comme Aaron, Il connaissait bien les souffrances et les limites de la nature humaine (contrairement à Aaron cependant, Il était parfait, sans péché). L'auteur précise son propos aux versets 9b-10. Parce que Jésus est ainsi qualifié, Il est capable d'accomplir les fonctions sacerdotales qui auront pour résultat non seulement d'aider temporairement son peuple (ce qui s'est produit avec Aaron et ses descendants, et qu'il expliquera en détails plus tard), mais Jésus est capable de lui donner un salut éternel et complet. Il réitère l'idée de Melchisédek ici, comme une sorte de "fin de livre" pour compléter ses remarques préliminaires qui tournaient autour de ce personnage mystérieux.

Sommaire

  1. L'auteur encourage ses lecteurs à s'efforcer d'obtenir leur espoir de repos au ciel, assurés par le fait que leur Seigneur, Jésus, y est déjà en train d'en appeler à Dieu en leur nom en tant que souverain sacrificateur.
  2. Il passe en revue les qualifications initiales pour le haut sacerdoce en ce qui concerne Aaron, le premier souverain sacrificateur d'Israël. Il devait être désigné par Dieu et sympathisant du peuple.
  3. Il leur montre que Jésus est qualifié pour être souverain sacrificateur car, en tant que Messie, Il a été nommé par Dieu pour cette fonction. Son sacerdoce, cependant, devait être de nature éternelle (de la lignée de Melchisédek), et non temporaire comme celui d'Aaron. En outre, puisqu'il a assumé une nature humaine, Jésus a pu s'identifier aux souffrances des personnes qu'Il servait. La conclusion de l'auteur est qu'en raison de ses qualifications, les chrétiens peuvent avoir confiance en Jésus comme leur souverain sacrificateur qui exerce son ministère au ciel en leur nom. L'auteur dit implicitement que le sacerdoce d'Aaron a été remplacé par celui de Jésus, plus grand et plus efficace. Il expliquera plus tard comment et pourquoi.

Bien qu'il ne l'explique pas encore complètement, l'auteur rassure les chrétiens de toutes les époques : ils ont déjà quelqu'un au ciel qui plaide leur cause devant le trône de Dieu. Que signifie cette réalité spirituelle pour nous ? Cela signifie que nous devons prier en gardant cette idée en tête et ne pas remettre à plus tard de combattre le péché, car notre souverain sacrificateur est au ciel et plaide en notre faveur. Enfin, nous devrions toujours nous approcher de Dieu avec confiance dans tous les domaines, car nous avons reçu l'assurance que nous y trouverons la grâce et la miséricorde, et non la condamnation.

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