24.

L'arrestation et l'emprisonnement de Paul

2e partie

Dans cette leçon, Luc décrit les comparutions de Paul devant les gouverneurs romains Félix et Festus et ce qui en résulte.
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Nous voici à la deuxième de trois parties concernant la période longue et variée des emprisonnements de Paul. La première partie décrivait les événements qui ont mené à son sauvetage initial d'une foule en colère au temple de Jérusalem et à sa détention par des soldats romains. Il a essayé de s'adresser à la foule et on l'a amené devant les chefs juifs afin de trouver quelque charge contre lui. Ces tentatives ont échoué alors que la foule et les chefs religieux sont tombés en désarroi total au point où les soldats ont dû détenir Paul pour sauver sa vie.

Luc décrit maintenant le voyage de Paul à travers le système légal romain alors que s'accomplit la prophétie de Jésus de proclamer l'évangile à des gouverneurs et à des rois (Actes 23.11).

Le complot - Actes 23.12-35

12Quand le jour fut venu, les Juifs formèrent un complot, et firent des imprécations contre eux-mêmes, en disant qu'ils s'abstiendraient de manger et de boire jusqu'à ce qu'ils eussent tué Paul. 13Ceux qui formèrent ce complot étaient plus de quarante, 14et ils allèrent trouver les principaux sacrificateurs et les anciens, auxquels ils dirent: Nous nous sommes engagés, avec des imprécations contre nous-mêmes, à ne rien manger jusqu'à ce que nous ayons tué Paul. 15Vous donc, maintenant, adressez-vous avec le sanhédrin au tribun, pour qu'il l'amène devant vous, comme si vous vouliez examiner sa cause plus exactement; et nous, avant qu'il approche, nous sommes prêts à le tuer. 16Le fils de la soeur de Paul, ayant eu connaissance du guet-apens, alla dans la forteresse en informer Paul. 17Paul appela l'un des centeniers, et dit: Mène ce jeune homme vers le tribun, car il a quelque chose à lui rapporter. 18Le centenier prit le jeune homme avec lui, le conduisit vers le tribun, et dit: Le prisonnier Paul m'a appelé, et il m'a prié de t'amener ce jeune homme, qui a quelque chose à te dire. 19Le tribun, prenant le jeune homme par la main, et se retirant à l'écart, lui demanda: Qu'as-tu à m'annoncer? 20Il répondit: Les Juifs sont convenus de te prier d'amener Paul demain devant le sanhédrin, comme si tu devais t'enquérir de lui plus exactement. 21Ne les écoute pas, car plus de quarante d'entre eux lui dressent un guet-apens, et se sont engagés, avec des imprécations contre eux-mêmes, à ne rien manger ni boire jusqu'à ce qu'ils l'aient tué; maintenant ils sont prêts, et n'attendent que ton consentement. 22Le tribun renvoya le jeune homme, après lui avoir recommandé de ne parler à personne de ce rapport qu'il lui avait fait.
- Actes 23.12-22

En tant que converti juif le mieux connu et le plus éduqué, Paul est devenu la cible principale pour les dirigeants juifs. Il leur posait un danger pour plusieurs raisons:

  1. Il était un pharisien respecté et un enseignant de la loi et il pouvait donc faire appel a tous les segments de la société juive avec l'évangile.
  2. Il pouvait débattre avec succès contre les autres enseignants et les prêtres au sujet de Jésus comme Messie d'après les Écritures.
  3. Il était bien connu à Jérusalem et à travers l'Empire par les Juifs, par les gentils convertis au judaïsme ainsi que par les Juifs et les gentils convertis au christianisme. Il attirait ainsi l'attention d'une façon dont les chefs juifs étaient incapables de le faire.
  4. Sa conduite était irréprochable et il faisait des guérisons et des miracles.
  5. Comme citoyen romain il avait la protection de la loi romaine; il était donc hors d'atteinte du pouvoir légal et politique du sanhédrin.
  6. Étant accepté comme apôtre dans l'Église chrétienne, il avait de l'influence sur un nombre grandissant de croyants à Jérusalem. Cela menaçait le statu quo que les chefs juifs voulaient maintenir à tout prix (ils avaient tué Jésus; rien ne leur était donc impossible).
  7. La chose qui les enrageait toutefois était que Paul était responsable d'avoir amené des gentils dans l'Église et encouragé les convertis juifs et gentils à adorer ensemble comme des égaux: "Il n'y a plus ni Juif ni Grec [...] car tous vous êtes un en Jésus Christ." (Galates 3.28).

Paul violait ainsi leur sens de privilège et de destinée en tant que peuple de Dieu, et il menaçait de détruire la pureté de leur religion qui consistait, selon leur pratique, à maintenir une exclusivité culturelle qu'ils confondaient avec la piété. Ils pensaient que de garder les gentils à l'écart était la manière de demeurer purs et de plaire à Dieu alors qu'en fait, leur tâche était d'amener les gentils au vrai Dieu vivant et de maintenir leur pureté tout en évitant leurs pratiques païennes. Autrement dit, ils devaient aimer et recevoir le pécheur (le gentil) et haïr le péché (ses pratiques et sa religion immorales païennes). En réalité, ils détestaient simplement les païens et marginalisaient les gentils convertis au judaïsme, créant ainsi un système de classes à l'intérieur de la religion juive où les prêtres et les pharisiens étaient au sommet et les gens, les pauvres, les boiteux, les pécheurs (par exemple Matthieu le collecteur de taxes) constituaient les classes inférieures dont les convertis gentils occupaient l'échelon inférieur.

Paul était leur ennemi juré parce qu'il prêchait que toutes ces gens tenaient la même position aux yeux de Dieu en Jésus Christ. Si ce message était accepté, ils craignaient que leur religion, leur position favorable et leur style de vie ne soient détruits. Connaître ces faits nous aide à comprendre leur zèle à comploter de le tuer.

Encore une fois Luc fournit de l'information personnelle en mentionnant le neveu de Paul qui l'avertit du complot. Il s'agit là d'un rare aperçu de la vie de famille de Paul que seul un proche comme Luc peut donner.

23Ensuite il appela deux des centeniers, et dit: Tenez prêts, dès la troisième heure de la nuit, deux cents soldats, soixante-dix cavaliers et deux cents archers, pour aller jusqu'à Césarée. 24Qu'il y ait aussi des montures pour Paul, afin qu'on le mène sain et sauf au gouverneur Félix. 25Il écrivit une lettre ainsi conçue: 26Claude Lysias au très excellent gouverneur Félix, salut! 27Cet homme, dont les Juifs s'étaient saisis, allait être tué par eux, lorsque je survins avec des soldats et le leur enlevai, ayant appris qu'il était Romain. 28Voulant connaître le motif pour lequel ils l'accusaient, je l'amenai devant leur sanhédrin. 29J'ai trouvé qu'il était accusé au sujet de questions relatives à leur loi, mais qu'il n'avait commis aucun crime qui mérite la mort ou la prison. 30Informé que les Juifs lui dressaient des embûches, je te l'ai aussitôt envoyé, en faisant savoir à ses accusateurs qu'ils eussent à s'adresser eux-mêmes à toi. Adieu.31Les soldats, selon l'ordre qu'ils avaient reçu, prirent Paul, et le conduisirent pendant la nuit jusqu'à Antipatris.32Le lendemain, laissant les cavaliers poursuivre la route avec lui, ils retournèrent à la forteresse.33Arrivés à Césarée, les cavaliers remirent la lettre au gouverneur, et lui présentèrent Paul.34Le gouverneur, après avoir lu la lettre, demanda de quelle province était Paul. Ayant appris qu'il était de la Cilicie:35Je t'entendrai, dit-il, quand tes accusateurs seront venus. Et il ordonna qu'on le gardât dans le prétoire d'Hérode.
- Actes 23.23-35

Luc nomme le tribun (Claude Lysias), une autre figure historique et point de repère, et fournit la lettre à Félix, le gouverneur de Judée (le trésorier d'une province romaine). Il résume le cas (en omettant sa bévue d'avoir arrêté et tenté de torturer un citoyen romain) et informe Félix qu'il ne trouve aucune charge légale contre Paul. Toutefois, à cause de la violence des Juifs, il envoie Paul et ses accusateurs à Félix pour qu'il démêle le cas. C'est une question de juridiction. Si Paul est chargé, il faut décider du lieu et du juge. Félix accepte de superviser l'audience préliminaire afin de déterminer si des accusations peuvent être portées. Cependant, comme Paul est originaire d'une autre province romaine (la Cilicie) et il devra alors y être envoyé pour son procès si une loi a été enfreinte.

Paul devant Félix – Actes 24.1-27

Félix a obtenu sa position à travers son frère Pallas qui était secrétaire du trésor pendant le règne de l'Empereur Claude. Lui et son frère étaient des esclaves affranchis qui se sont éventuellement élevés au pouvoir dans le gouvernement romain. Félix était immoral, cruel et sujet aux pots de vin qui ont mené à la hausse du crime et à l'instabilité en Judée. L'historien romain Tacite a dit de Félix qu'il avait la position d'un roi mais le coeur d'un esclave. Il a régné de 52-58 après J.-C. Il vivait dans le palais d'Hérode situé à Césarée près de la mer qui était la résidence officielle du gouverneur, du préfet, du proconsul, du roi ou de l'officiel qui régnait sur la Judée au nom de Rome. Paul, qui n'avait été chargé d'aucun crime, était aussi gardé au palais (mais pas dans la prison) pendant qu'il attendait la formulation d'une charge quelconque contre lui.

(Actes 24.1-9) Les chefs juifs arrivent et leur procureur, Tertulle, fait trois accusations:

  1. Paul excite des dissensions parmi tous les Juifs du monde.
  2. Il est le chef d'une secte de renégats appelés ici les Nazaréens (référence à la ville natale de Jésus).
  3. Il a tenté de profaner le temple.

Il y a bien sûr un élément de vérité dans ces accusations qui leur donne une certaine crédibilité:

  1. Il y avait des dissensions parmi les Juifs, mais ils les avaient causées eux-mêmes en suivant et en persécutant Paul d'une ville à l'autre.
  2. Il était un chef parmi plusieurs dans l'Église mais leur but n'était pas la rébellion contre le gouvernement.
  3. Il était présent au temple mais il en respectait les lois et coutumes; il ne le profanait pas.

Le procureur ment aussi en ce qui a trait aux actions des Juifs en disant qu'ils avaient arrêté Paul et l'amenaient en cour pour être jugé alors qu'en vérité, ils avaient excité la foule contre lui et qu'ils allaient le tuer quand les soldats romains sont intervenus. Luc ajoute que les chefs juifs se sont joints à l'accusation.

Après une brève et respectueuse reconnaissance de Félix, Paul répond à chacune des accusations:

1. Causer des dissensions

10Après que le gouverneur lui eut fait signe de parler, Paul répondit: Sachant que, depuis plusieurs années, tu es juge de cette nation, c'est avec confiance que je prends la parole pour défendre ma cause. 11Il n'y a pas plus de douze jours, tu peux t'en assurer, que je suis monté à Jérusalem pour adorer. 12On ne m'a trouvé ni dans le temple, ni dans les synagogues, ni dans la ville, disputant avec quelqu'un, ou provoquant un rassemblement séditieux de la foule. 13Et ils ne sauraient prouver ce dont ils m'accusent maintenant.
- Actes 24.10-13

Il nie la charge et met aussi ses accusateurs au défi de fournir des preuves.

2. Diriger une secte de renégats

14Je t'avoue bien que je sers le Dieu de mes pères selon la voie qu'ils appellent une secte, croyant tout ce qui est écrit dans la loi et dans les prophètes, 15et ayant en Dieu cette espérance, comme ils l'ont eux-mêmes, qu'il y aura une résurrection des justes et des injustes. 16C'est pourquoi je m'efforce d'avoir constamment une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes.
- Actes 24.14-16

Ses accusateurs suggéraient que le christianisme était une forme de fanatisme qui menaçait la stabilité du peuple, et même pire, qui présentait un défi au règne romain. Jésus, leur leader de Nazareth, n'avait-Il pas été exécuté par un gouverneur précédent pour des crimes semblables? Paul soutient que sa foi n'est pas un défi aux règles laïques qui ont leur source et leur promesse dans la religion même de ses accusateurs, et aussi que son message de punition et de récompense au jugement à venir est familier à tous ceux qui sont présents. Il utilise même l'idée du jugement de Dieu pour se défendre en disant qu'en tant que chrétien fidèle, il ne commettrait pas de telles actions (causer des problèmes, attaquer le gouvernement, etc.) par motif de conscience.

3. Profaner le temple

Paul explique la raison pour laquelle il était au temple et soutient qu'il y était en raison de la loi et de ses coutumes. Il blâme l'émeute, qui a ultimement mené à son arrestation et à sa comparution devant Festus, sur les fausses accusations publiques des Juifs d'Asie d'avoir amené un gentil dans la partie du temple qui lui était interdite. Paul termine sa défense en défiant ses accusateurs d'expliquer pourquoi ils ont fomenté une émeute quand il proclamait simplement la promesse de l'évangile qui est la résurrection des morts pour ceux qui croient en Jésus Christ. Le procurateur et les chefs juifs n'avaient apparemment aucun argument ni aucune évidence pour répondre à sa défense.

22Félix, qui savait assez exactement ce qui concernait cette doctrine, les ajourna, en disant: Quand le tribun Lysias sera venu, j'examinerai votre affaire. 23Et il donna l'ordre au centenier de garder Paul, en lui laissant une certaine liberté, et en n'empêchant aucun des siens de lui rendre des services.
- Actes 24.22-23

Félix étant familier avec les enseignements du christianisme comprenait les arguments de Paul. Aucune évidence n'a été présentée et Paul a répondu à ses accusateurs de manière convaincante. Cette familiarité a rendu Félix capable d'accepter la crédibilité de Paul et le récit des événements sans témoins supplémentaires. Tout cela concernait toutefois la politique et le pouvoir, et non pas la religion. Utilisant l'excuse qu'il lui fallait consulter Lysias, il remet la décision à plus tard. Il renvoie les chefs religieux juifs chez eux et garde Paul dans le palais avec une certaine mesure de liberté de mouvement lui permettant de recevoir des visiteurs pendant qu'il est en résidence surveillée. On perçoit la vraie raison de Félix aux versets qui suivent.

24Quelques jours après, Félix vint avec Drusille, sa femme, qui était Juive, et il fit appeler Paul. Il l'entendit sur la foi en Christ. 25Mais, comme Paul discourait sur la justice, sur la tempérance, et sur le jugement à venir, Félix, effrayé, dit: Pour le moment retire-toi; quand j'en trouverai l'occasion, je te rappellerai. 26Il espérait en même temps que Paul lui donnerait de l'argent; aussi l'envoyait-il chercher assez fréquemment, pour s'entretenir avec lui. 27Deux ans s'écoulèrent ainsi, et Félix eut pour successeur Porcius Festus. Dans le désir de plaire aux Juifs, Félix laissa Paul en prison.
- Actes 24.24-27

Félix semble être partagé... D'une part il est désireux d'entendre Paul prêcher et enseigner et son message l'affecte; le fait qu'il est effrayé suggère qu'il a une certaine mesure de foi. D'autre part, il succombe à son avidité espérant profiter de l'emprisonnement de Paul et il démontre son manque d'honneur et de miséricorde en gardant prisonnier un homme qu'il sait innocent pour gagner la faveur d'autres hommes méchants.

Luc termine cette section avec une note historique additionnelle mentionnant que ces événements ont pris place l'année où un autre officiel romain (Porcius Festus) remplaçait Félix comme gouverneur en 59-60 après J.-C.

Le procès devant Festus - Actes 25.1-12

L'histoire enregistre que Porcius Festus était juste et raisonnable, beaucoup plus que ne l'était Félix son prédécesseur. Luc écrit que trois jours après son arrivée en Judée, Festus se rend à Jérusalem pour rencontrer les dirigeants juifs. Leur premier ordre du jour est une demande de ramener Paul à Jérusalem pour y être jugé par Festus. Étant donné qu'ils ne peuvent gagner leur cas contre lui en cour et qu'ils ne peuvent pas non plus attaquer le palais d'Hérode à Césarée qui est bien gardé, leur but est de tuer Paul pendant le voyage de Césarée. Festus accepte d'entendre les arguments pour un procès à Jérusalem et invite les dirigeants à venir présenter leur demande à Césarée.

6Festus ne passa que huit à dix jours parmi eux, puis il descendit à Césarée. Le lendemain, s'étant assis sur son tribunal, il donna l'ordre qu'on amenât Paul.7Quand il fut arrivé, les Juifs qui étaient venus de Jérusalem l'entourèrent, et portèrent contre lui de nombreuses et graves accusations, qu'ils n'étaient pas en état de prouver.8Paul entreprit sa défense, en disant: Je n'ai rien fait de coupable, ni contre la loi des Juifs, ni contre le temple, ni contre César.9Festus, désirant plaire aux Juifs, répondit à Paul: Veux-tu monter à Jérusalem, et y être jugé sur ces choses en ma présence?10Paul dit: C'est devant le tribunal de César que je comparais, c'est là que je dois être jugé. Je n'ai fait aucun tort aux Juifs, comme tu le sais fort bien.11Si j'ai commis quelque injustice, ou quelque crime digne de mort, je ne refuse pas de mourir; mais, si les choses dont ils m'accusent sont fausses, personne n'a le droit de me livrer à eux. J'en appelle à César.12Alors Festus, après avoir délibéré avec le conseil, répondit: Tu en as appelé à César; tu iras devant César.
- Actes 25.6-12

Luc ne décrit pas les charges mais note que les accusateurs juifs n'ont aucune preuve. Bien sûr leur but n'est pas de gagner le cas mais de séparer Paul de ses gardes dans le palais d'Hérode. Dans un effort de gagner la faveur des leaders juifs, le nouveau gouverneur propose que le procès ait lieu à Jérusalem (il n'est évidemment pas au courant des vraies intentions de ces hommes).

En tant que citoyen romain, le cas de Paul ne pouvait être tenu sans permission spéciale dans une juridiction autre que la Cilicie (d'où il venait) ou le palais du gouverneur (où il était captif) (Lenski, p.996-997). En voyant qu'il ne pourrait pas recevoir justice devant ce juge (Festus) ni le précédent (Félix) parce que ces officiels romains voulaient éviter tout problème avec les chefs juifs locaux, Paul en appelle à son privilège d'être jugé à la cour de César à Rome, par l'empereur lui-même. Dans le système romain, tout citoyen avait le droit de faire appel à César s'il sentait qu'il ne recevait pas justice dans les cours inférieures. Dans bien des cas, l'Empereur entendait le cas lui-même ou il était entendu par la cour impériale à Rome. À cause de cette requête, Festus est tenu de transférer Paul à Rome où il recevra une comparution juste. L'apôtre échappe ainsi à la menace de violence constante contre lui par les leaders juifs.

Questions à discuter

  1. Décrivez des formes de discrimination subtiles qui prennent place dans l'Église. Comment cela peut-il être corrigé?
  2. Partagez une fois où il vous a fallu "attendre le Seigneur." Pourquoi était-ce difficile? Quel conseil donneriez-vous à ceux qui sont maintenant dans cette position?
  3. Si vous étiez emprisonné pour votre foi, comment passeriez-vous votre temps d'incarcération?