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Son dernier repas

Dans la première partie de cette série de 5 leçons, Michel retrace le dernier repas de Jésus avec Ses Apôtres et les premières douleurs de Sa longue nuit de souffrance dans la solitude du jardin de Gethsémané.
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Introduction

De nombreux érudits utilisent le terme "passion" (du Latin pati – endurer ou souffrir) pour décrire en un mot la souffrance psychologique et physique que Jésus a vécue en commençant dans le jardin de Gethsémané jusqu'à Sa mort sur la croix. Notre étude examinera les cinq événements-clé qui ont eu lieu pendant la passion du Seigneur qui a culminé à Sa résurrection glorieuse.


Car je n'ai point honte de l'Évangile: c'est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit...
- Romains 1.16

L'Évangile auquel Paul fait référence dans ce passage, qui a le pouvoir de sauver les hommes, c'est l'histoire de Jésus ; c'est la passion de Sa mort et la gloire de Sa résurrection. Il explique que Dieu a pris une forme humaine en la personne de Jésus Christ, qu'Il a vécu parmi les hommes et que ceux-ci étaient tellement aveuglés par leur propre péché...

  • qu'ils ont comploté de Le détruire,
  • qu'ils ont menti afin de Le condamner,
  • qu'ils L'ont torturé et humilié,
  • qu'ils L'ont tué et ont essayé de L'oublier.

Malgré tout, trois jours après ces événements horribles, Jésus est ressuscité et a laissé le tombeau vide. Il est ensuite apparu à plus de 500 personnes à différents moments et en différents lieux pendant plus d'un mois pour enfin monter au ciel devant Ses Apôtres, les quittant avec la promesse de revenir un jour à l'improviste pour prendre avec Lui tous ceux qui auront cru et L'auront servi, et aussi pour punir tous ceux qui auront fait le mal et ceux qui Le connaissant, auront refusé de croire en Lui.

Cet évangile que Paul mentionne, décrit brièvement ci-dessus, est contenu dans les livres de Matthieu, Marc, Luc et Jean. Chaque écrivain dit la même histoire selon sa propre perspective, mais leurs témoignages de la vie de Jésus atteignent tous leur apogée avec Sa mort, Son ensevelissement et Sa résurrection.

Dans ce livre, je veux me concentrer sur les derniers moments décisifs de la vie de Jésus où s'est déroulé le plus grand drame de l'histoire humaine :

  • je veux nous placer avec Lui à Son dernier repas
  • je veux que nous entendions Ses dernières paroles
  • je veux que nous voyions Son dernier miracle
  • je veux que nous connaissions Son dernier commandement
  • je veux que nous recevions Son dernier don.

Aujourd'hui, alors que la religion sert souvent de véhicule politique ou à fin de divertissement, je veux partager avec vous les scènes que les Apôtres ont vécues ; l'histoire dont Luc dit qu'elle a "bouleversé le monde," quand elle a été racontée (Actes 17.6).

Je veux vous parler de la passion et de la gloire de Jésus Christ. Commençons donc avec...

Son dernier repas

La dernière semaine de la vie de Jésus était la semaine de la Pâque, culminant au repas pascal. Pour bien comprendre la signification des événements qui entourent les derniers jours de Jésus, nous devons comprendre l'histoire de la Pâque juive.

Histoire de la Pâque juive

Environ 2000 ans avant le Christ, Dieu a choisi Abraham (qui vivait où se trouve maintenant l'Iraq) et lui a promis qu'Il le protégerait, qu'Il donnerait à ses descendants une terre spéciale où ils vivraient, et qu'un jour Il enverrait le Sauveur à travers son peuple.

Les descendants d'Abraham étaient les Israélites (les Juifs) et à travers toute une série de circonstances, ils se sont retrouvés esclaves en Égypte pendant quelques siècles. Dieu S'est rappelé Sa promesse à Abraham et a appelé Moïse à diriger le peuple juif hors de l'esclavage égyptien vers la terre qu'Il leur avait promise bien avant. Le roi égyptien a refusé de laisser sortir ce peuple d'Égypte alors Dieu a envoyé plusieurs fléaux et catastrophes sur l'Égypte pour le faire changer d'idée. Le roi s'est entêté malgré toutes les calamités. La dernière plaie envoyée par Dieu était que tout premier-né, humain ou animal, serait tué par l'ange de Dieu une certaine nuit.

Pour sauver les Israélites de ce désastre, Dieu a donné à Moïse des instructions précises au sujet de ce qu'ils devaient faire :

  • sacrifier un jeune agneau sans défaut,
  • en répandre le sang sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte de leurs maisons,
  • demeurer à l'intérieur et manger l'agneau cette nuit-même.

C'est ce que les Israélites ont fait et quand l'Ange de la mort est passé à la recherche des "premiers-nés" de chaque maison, il est passé au-dessus des maisons qui avaient le sang sur les linteaux de porte. Après avoir découvert la chose terrible qui était arrivée pendant la nuit, les Égyptiens ont laissé partir les Israélites.

Dieu a instruit Moïse de dire au peuple qu'à chaque année par la suite, au printemps, ils devaient observer le repas de la Pâque en souvenir de leur délivrance d'Égypte qui a eue lieu entre 1500-1400 avant J.-C.

1500 ans plus tard, au temps de Jésus, la Pâque (Pessa'h) était devenue un festival d'une semaine qui comprenait le repas pascal suivi par la fête des pains sans levain.

  • À l'origine, ces deux fêtes étaient séparées : la Pâque (le jour du partage du repas pascal) et la fête des pains sans levain, une fête de sept jours qui suivait la Pâque.
  • À l'époque de Jésus, ces deux festins étaient devenus un seul événement auquel les écrivains font référence ensemble comme la Pâque.

Les Juifs de différents pays se réunissaient à Jérusalem pour offrir un agneau en sacrifice au Temple et partager le repas pascal avec leurs amis et leur famille.

  • Chaque famille ou chaque groupe achetait un agneau et l'apportait au Temple pour qu'il y soit sacrifié.

Le repas lui-même consistait ...

  • D'un agneau rôti,
  • Du pain sans levain,
  • Des herbes amères,
  • Du vin :
    • Quatre coupes étaient bues de manière cérémoniale, accompagnées par des louanges, la lecture des Écritures et la prière.
    • Étant donné qu'il s'agissait de la Pâque et qu'aucun levain n'était permis, il semble qu'ils buvaient du vin nouveau (jus de raisin ou vin non-fermenté).

La procédure du repas était la suivante :

  1. La famille se réunissait et le père ou l'officiant dirigeait le repas. Chacun se lavait les mains (un rituel) et se faisait laver les pieds si on était invité chez quelqu'un d'autre.
  2. La première coupe de vin était partagée et on faisait une bénédiction.
  3. Le père trempait les herbes dans les viandes et prononçait une bénédiction puis il mangeait et les autres faisaient de même.
  4. La deuxième coupe de vin était préparée et un fils, généralement le plus jeune, demandait au père d'expliquer le repas, ce qui donnait l'occasion d'enseigner à la famille la signification de ce qu'ils faisaient ainsi que de redire l'histoire de la Pâque dans l'histoire juive. Chaque élément du repas avait une signification particulière :
    • L'agneau : un agneau sacrificiel et le sang qui servait de protection.
    • Le pain sans levain : la pureté, la sainteté du peuple de Dieu, la précipitation de quitter l'esclavage (aucun temps pour laisser lever la pâte).
    • Les herbes amères : l'expérience difficile en Égypte.
    • Le vin : les bénédictions et l'abondance quand ils se sont établis à Canaan.
  5. Ils chantaient ensuite des psaumes (Psaumes 113-114) et buvaient la deuxième coupe accompagnée de prière et d'action de grâce.
  6. À ce point, le père se lavait les mains et prenait deux portions de pain. Il en mangeait une avec la viande et de la salade, les autres convives faisaient de même jusqu'à ce que le père ait mangé le dernier morceau d'agneau et cela signifiait la fin du repas.
  7. Ils prenaient ensuite les troisième et quatrième coupes avec des cantiques et des bénédictions : Psaumes 115-116 (Hallel).

C'était le repas pascal traditionnel que Jésus a mangé, et c'était le repas que le Seigneur avait envoyé Pierre et Jean préparer pour Lui et les autres Apôtres (Luc 22.7-13). Ce repas pascal particulier était toutefois spécial parce qu'il s'agissait du dernier repas de Jésus avant Sa mort sur la croix.

La Pâque avec Jésus

Pierre et Jean ont préparé la chambre haute

Le repas avait été préparé dans une chambre haute meublée d'une table basse en forme de "U" avec des coussins tout autour où les invités s'allongeaient. En ce temps-là, l'hôte (Jean) prenait la première place sur la gauche pour pouvoir être attentif aux besoins de l'invité d'honneur qui s'assoyait à côté de lui, puis les autres étaient placés en ordre d'âge ou d'importance.

Judas s'est assis à la gauche de Jésus (ce que l'on sait parce que Jésus lui a offert un morceau de pain pour indiquer celui qui allait le trahir - Jean 13.21, 25-26). On sait que Jean avait choisi la première place, celle de l'hôte, près de Jésus parce qu'il s'est incliné sur la poitrine de Jésus à un moment quelconque pendant le repas (Jean 13.23-25). Selon Jean (Jean 13.4-6), Jésus a soit commencé soit terminé par laver les pieds de Pierre ; de toute façon Pierre avait la dernière place sur la droite. Le propriétaire de la maison avait aussi laissé un bassin d'eau et une serviette pour que les invités, qui avaient voyagé à pieds, puissent se laver les pieds en entrant la maison pour le repas.

Ils avaient préparé la table en y plaçant l'agneau rôti et les autres viandes sacrificielles, les herbes amères, le pain sans levain, ainsi que le vin avec les coupes pour les bénédictions.

Jésus et les autres Apôtres arrivent pour le repas pascal

Luc enregistre qu'il y a une dispute parmi eux quant à qui est le plus grand.

24Il s'éleva aussi parmi les apôtres une contestation : lequel d'entre eux devait être estimé le plus grand ? 25Jésus leur dit : Les rois des nations les maîtrisent, et ceux qui les dominent sont appelés bienfaiteurs. 26Qu'il n'en soit pas de même pour vous. Mais que le plus grand parmi vous soit comme le plus petit, et celui qui gouverne comme celui qui sert. 27Car quel est le plus grand, celui qui est à table, ou celui qui sert ? N'est-ce pas celui qui est à table ? Et moi, cependant, je suis au milieu de vous comme celui qui sert.
- Luc 22.24-27

Peut-être que Jean et Judas ont attiré la jalousie des autres en prenant les places les plus proches de Jésus, provoquant ainsi un argument. Jésus leur dit que dans Son royaume, le plus petit est le plus grand et que celui qui sert est le plus important.

Jean (Jean 13.2-5) décrit comment Jésus souligne cette leçon en Se levant de Sa position d'honneur et en prenant le bassin et la serviette pour laver les pieds des Apôtres. Il y avait habituellement un esclave présent pour accomplir cette tâche en signe d'hospitalité de la part de l'hôte. Chacun des Apôtres était entré, avait vu le bassin sachant à quoi il servait, mais n'avait lavé ni ses pieds ni offert de laver ceux des autres, pensant probablement que c'était là la tâche des esclaves et non de ceux qui se voulaient "importants".

Jésus révèle le traître

Après qu'Il leur eu lavé les pieds, Jésus s'est remis à table et a continué selon la manière habituelle de servir le repas.

Les quatre évangélistes indiquent que pendant le repas, Jésus a révélé qu'il y avait un traître parmi eux (Matthieu 26.21).

Ils étaient évidemment mortifiés et ont commencé à se questionner et à questionner Jésus quant à l'identité du traître.

  • Marc (Marc 14.8-31) nous dit que quand Jésus a dit cela, ils Lui ont tous demandé l'un après l'autre : Est-ce moi ? et Jésus leur a répondu : "C'est l'un des douze..."
  • Luc (Luc 22.23) dit qu'ils ont commencé à se demander les uns aux autres qui était celui d'entre eux qui ferait cela.
  • Matthieu (Matthieu 26.25) enregistre que quand Judas a demandé : "Est-ce moi, Rabbi ? Jésus lui a répondu : "Tu l'as dit." C'était-là la manière hébraïque de dire "ce que tu dis est ce que tu es."
  • C'est donc à Jean, qui est assis à côté de Jésus, de décrire ce qui s'est passé à ce moment-là.
21Ayant ainsi parlé, Jésus fut troublé en son esprit, et il dit expressément : En vérité, en vérité, je vous le dis, l'un de vous me livrera. 22Les disciples se regardaient les uns les autres, ne sachant de qui il parlait. 23Un des disciples, celui que Jésus aimait, était couché sur le sein de Jésus. 24Simon Pierre lui fit signe de demander qui était celui dont parlait Jésus. 25Et ce disciple, s'étant penché sur la poitrine de Jésus, lui dit : Seigneur, qui est-ce ? 26Jésus répondit : C'est celui à qui je donnerai le morceau trempé. Et, ayant trempé le morceau, il le donna à Judas, fils de Simon, l'Iscariot. 27Dès que le morceau fut donné, Satan entra dans Judas. Jésus lui dit : Ce que tu fais, fais-le promptement. 28Mais aucun de ceux qui étaient à table ne comprit pourquoi il lui disait cela ; 29car quelques-uns pensaient que, comme Judas avait la bourse, Jésus voulait lui dire : Achète ce dont nous avons besoin pour la fête, ou qu'il lui commandait de donner quelque chose aux pauvres. 30Judas, ayant pris le morceau, se hâta de sortir. Il était nuit.
- Jean 13.21-30

Les Apôtres savaient que Judas était un voleur, (Jean 12.6 dit qu'il prenait ce qui se trouvait dans la bourse, et ils savaient maintenant qu'il était un traître, mais ils ne connaissaient pas ses plans quand il est sorti dans la nuit.

Le repas du Seigneur

Il reste seulement un morceau de pain sans levain et la dernière coupe de bénédiction pour laquelle est offerte une prière de remerciement en souvenir de la délivrance que Dieu a donnée aux Israélites de leur esclavage en Égypte il y a longtemps.

Jésus tourne toutefois l'attention du passé au futur.

26Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en disant : Prenez, mangez, ceci est mon corps. 27Il prit ensuite une coupe ; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant : Buvez-en tous ; 28car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. 29Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu'au jour où j'en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père.
- Matthieu 26.26-29

Le pain sans levain ne représentera désormais plus la sainteté et la pureté que le peuple devrait avoir, mais plutôt Son corps saint et pur donné pour eux en sacrifice pour le péché.

Le vin ne représentera plus la bénédiction et l'abondance de la terre promise, mais plutôt Son sang et Sa vie donnés librement pour purifier tous les hommes du péché et garantir la promesse d'une vie éternelle abondante.

Il n'y aura plus d'agneau à tuer et à sacrifier parce qu'Il est l'Agneau de Dieu dont le sang couvrira et protégera Son peuple à jamais. Il n'y aura plus d'herbes amères en mémoire de la souffrance parce que la mémoire de Sa souffrance sera éclipsée par la gloire de Sa résurrection de la mort.

C'est Sa dernière Pâque et ce sera aussi la leur. À partir de ce moment, ils se souviendront de cette soirée et partageront le pain et le vin pour se rappeler leur libération du péché et de la mort pour la vie et la gloire à travers le corps et le sang de Jésus Christ.

C'était la coutume de terminer le repas avec des cantiques de louange et de reconnaissance, et Matthieu et Marc écrivent qu'"après avoir chanté les cantiques, ils se rendirent à la montagne des Oliviers." (Matthieu 26.30). Ils ont probablement chanté les Psaumes 113-115 qui constituent le Hallel, louange joyeuse en cantique.

La prière et la clôture

L'agneau pascal a été sacrifié et mangé, mais maintenant alors que Jésus et les Apôtres quittent la solitude de la chambre haute, le véritable Agneau de Dieu est préparé pour le sacrifice. Les quatre évangélistes décrivent chacun comment, après le repas, Jésus a préparé les Apôtres à ce qui allait se passer en leur disant simplement que très bientôt, Il sera torturé et tué, et qu'ils se sauveront. Matthieu et Marc écrivent que les Apôtres insistent qu'ils sont prêts à mourir avec Jésus, et Pierre dit qu'il ne Le reniera jamais. Jésus lui dit qu'avant même que le coq ne chante, Pierre Le reniera trois fois. Luc nous dit que Jésus a prié pour Pierre, que Satan ne le vainque pas et qu'il ait la force d'encourager les autres. Luc dit qu'en panique les Apôtres ont pris deux épées avec eux.

Jean donne la plus longue description de cette scène où Jésus non seulement avertit les Apôtres mais prie aussi pour eux (Jean 14.1-17.26) :

  • qu'ils s'aiment les uns les autres, le vrai signe d'un disciple authentique ;
  • qu'Il leur préparera une place au ciel ;
  • que le Saint Esprit leur donne la force et le pouvoir ;
  • qu'ils se souviennent qu'Il est la vraie vigne et qu'aussi longtemps qu'ils Lui demeureront fidèles, ils porteront du fruit ;
  • que Dieu les sanctifie et les purifie dans la vérité, et les garde unis entre eux, à Lui et à Dieu.

Après cela, ils se rendent au mont des Oliviers et apportent leurs épées.

Le jardin

Le mont des Oliviers était hors de la ville, un lieu fréquenté par ceux qui désiraient être seuls et prier. Les onze Le suivent à l'entrée du jardin et Il amène Pierre, Jacques et Jean plus loin avec Lui, leur demandant de prier avec Lui parce qu'Il devient triste et angoissé. Matthieu et Marc décrivent comment Jésus prie ardemment demandant à Dieu d'enlever la coupe de douleur à laquelle Il doit faire face.

Il revient trois fois aux Apôtres pour leur encouragement et leur support en prière, et trois fois Il les trouve endormis, alourdis de peur et de tristesse. Luc nous dit (Luc 22.43-44) qu'Il est dans une telle agonie que Sa sueur devient comme des grumeaux de sang (une condition médicale nommée l'hématidrose causée par un stress sévère et une angoisse mentale) et qu'un ange est venu Le fortifier.

À la fin, la lutte qui place Sa volonté humaine sous le contrôle complet du Père céleste est gagnée et Jésus accepte la croix avec ces mots : "Mon Père, s'il n'est pas possible que cette coupe s'éloigne sans que je la boive, que Ta volonté soit faite !"

Il s'éloigna une seconde fois, et pria ainsi : Mon Père, s'il n'est pas possible que cette coupe s'éloigne sans que je la boive, que ta volonté soit faite !
- Matthieu 26.42

Après être retourné aux onze aux abords du jardin, ils entendent une foule armée d'épées et de bâtons et voient la lumière des lanternes et des flambeaux. Judas avait convenu d'identifier Jésus en le baisant. Jean nous dit (Jean 18.3) que des soldats romains, des gardes du Temple et des pharisiens l'accompagnent. Jésus reçoit le baiser et leur dit de laisser les Apôtres ; en entendant Sa voix ils tombent par terre.

Pierre saute sur l'occasion et utilise une des épées pour couper l'oreille de Malchus, le serviteur du souverain sacrificateur. Luc (Luc 22.51) nous dit que Jésus a guéri l'oreille de Malchus et a retenu Pierre de plus de violence.

Jean (Jean 18.11) écrit que Jésus a accepté d'être saisi pour accomplir la volonté de Dieu quand Il a dit : "Remets ton épée dans le fourreau. Ne boirai-je pas la coupe que le Père m'a donnée à boire ?" Marc termine ce chapitre en disant simplement : "Alors tous l'abandonnèrent, et prirent la fuite." (Marc 14.50). Comme un agneau pour le sacrifice de la Pâque, Jésus a été lié et amené vers Sa nuit de souffrance.

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