Jésus en Galilée : Début de son ministère public
3e partie
Chaque événement, miracle et enseignement dans cette section du récit de Luc (Luc 8.4 - 9.50) est aussi contenu soit en Matthieu et/ou en Marc, excepté un passage à la toute fin.
Les paraboles – Luc 8.4-21
La parabole du semeur – 8.4-18
Cette parabole se trouve dans les évangiles de Matthieu et de Marc. C'est la première que Jésus utilise dans Son ministère (Lenski, p. 443).
Une grande foule s'étant assemblée, et des gens étant venus de diverses villes auprès de lui, il dit cette parabole:
- Luc 8.4
Luc note que la popularité de Jésus est grandissante avec des gens venant L'entendre non seulement de Sa propre ville, Capernaüm, mais aussi d'autres villes des alentours.
Aux versets 5-8, Luc raconte la parabole du semeur qui sème sur différents sols (le long du chemin, sur le roc, au milieu des épines, et dans la bonne terre) et les résultats (pas de croissance le long du chemin, sur le roc et parmi les épines, mais du fruit au centuple dans la bonne terre).
9Ses disciples lui demandèrent ce que signifiait cette parabole. 10Il répondit: Il vous a été donné de connaître les mystères du royaume de Dieu; mais pour les autres, cela leur est dit en paraboles, afin qu'en voyant ils ne voient point, et qu'en entendant ils ne comprennent point.
- Luc 8.9-10
C'est la première fois que Jésus enseigne à l'aide d'une parabole et Ses apôtres veulent en connaître le sens et aussi pourquoi Il utilise ce style d'enseignement. Jésus répond d'abord au pourquoi: le mot "parabole" vient d'un mot grec qui signifie "mettre à côté." Il s'agissait d'une forme d'enseignement utilisée pour comparer des idées ou des choses et faciliter ainsi une meilleure compréhension. Jésus donnait donc une illustration physique facile à comprendre (un semeur qui sème) pour leur enseigner quelque chose qu'ils ne pouvaient pas voir et avaient du mal à saisir (la croissance du royaume des cieux).
Les apôtres savaient ce qu'étaient des paraboles parce qu'elles étaient déjà utilisées par d'autres enseignants. Ils voulaient savoir pourquoi Jésus commençait à les utiliser avec les foules. Le Seigneur explique qu'il les utilisera à la fois pour enseigner à Ses disciples au sujet du royaume (son établissement et sa croissance) et pour empêcher les incrédules et l'opposition d'en saisir le vrai sens.
Aux versets 11 à 15 Il donne le sens plus profond de cette parabole, ce qu'elle enseigne au sujet du royaume.
La parabole de la lampe
16Personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d'un vase, ou ne la met sous un lit; mais il la met sur un chandelier, afin que ceux qui entrent voient la lumière. 17Car il n'est rien de caché qui ne doive être découvert, rien de secret qui ne doive être connu et mis au jour. 18Prenez donc garde à la manière dont vous écoutez; car on donnera à celui qui a, mais à celui qui n'a pas on ôtera même ce qu'il croit avoir. 19La mère et les frères de Jésus vinrent le trouver; mais ils ne purent l'aborder, à cause de la foule. 20On lui dit: Ta mère et tes frères sont dehors, et ils désirent te voir. 21Mais il répondit: Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique.
- Luc 8.16-21
Une fois que Jésus a expliqué pourquoi Il se sert de paraboles et comment les interpréter (Son identité en est la clé), Il continue avec une deuxième parabole qui les appelle à faire deux choses:
- À être prêts à proclamer au monde les choses qu'ils apprendront de Lui.
- À être attentifs à Son enseignement parce que plus ils croiront et apprendront, plus ils comprendront. D'un autre côté, moins ils croiront et apprendront, moins ils comprendront, au point où ils ne croiront ni ne comprendront quoi que ce soit.
Ce dernier avertissement à Ses disciples est la suite de ce qu'Il a expliqué au sujet des paraboles: certains, à cause de leur foi en Lui, gagneraient une meilleure connaissance de Lui; d'autres, qui ne croyaient pas, ne comprendraient que l'histoire de la parabole sans en saisir le sens qu'Il y donnait. Éventuellement, les incroyants perdraient tout intérêt et manqueraient complètement la venue et l'accomplissement du royaume.
Il est intéressant que Jésus utilise l'incrédulité de Sa propre famille pour établir l'importance et la nécessité de la foi en Lui pour avoir accès aux choses du royaume. Même les membres de Sa famille terrestre doivent croire pour y entrer.
Les miracles – Luc 8.22-50
Luc change maintenant la scène et décrit successivement trois miracles que Jésus performe pendant la traversée du lac de Galilée. Il a décrit différents exemples des enseignements de Jésus et les suit avec une démonstration de Sa puissance qui confirmera l'identité même du Maître. Pour celui à qui est écrit cet évangile, Théophile, si Jésus peut faire ces choses alors ce Gentil prosélyte du christianisme peut croire tous les enseignements de Jésus.
Ces trois miracles sont enregistrés dans les livres de Matthieu et de Marc, nous les résumons donc ici.
Jésus calme la tempête (v. 22-25)
Le premier miracle prend place pendant qu'ils traversent le lac de Galilée dans une barque selon les instructions de Jésus. Luc dit qu'après que Jésus Se soit endormi, un tourbillon fondit sur le lac et qu'ils étaient en péril. La tempête doit avoir été sévère pour que les apôtres, qui avaient de l'expérience en mer, craignent pour leurs vies.
Ils réveillent Jésus et le vent et les flots se calment immédiatement à Ses menaces. Ce n'était pas le premier miracle dont ils étaient témoins (Il avait changé l'eau en vin à Cana), mais celui-ci était plus dans leur élément, sur le lac, et de nature différente des miracles du passé (par exemple de ceux du prophète Élie). Ce miracle les force à réévaluer qui Jésus est vraiment (qui contrôle le vent et la mer par Ses propres paroles?): un enseignant, un prophète, le Messie, ou plus que cela?
Les apôtres sont venus à Lui avec crainte, espérant peut-être qu'Il pourrait prier et demander à Dieu de les sauver, mais ils ne s'attendaient nullement à Sa réaction ni à Sa puissance divine. Il les réprimande en disant: "Où est votre foi?
La guérison d'un démoniaque (v. 26-39)
Ce miracle est aussi décrit par Matthieu et par Marc. La guérison prend place après que Jésus et les apôtres ont abordé de l'autre côté du lac où un homme possédé de plusieurs démons vient à eux. Jésus a déjà démontré Sa puissance sur les éléments et ici Il converse avec les démons et leur ordonne de sortir de l'homme, les envoyant dans un troupeau de pourceaux. Cela établit non seulement Sa puissance et Son autorité sur les êtres spirituels mais démontre aussi que l'homme était réellement possédé par des démons et non pas souffrant de quelque maladie mentale.
Il est intéressant de remarquer que même si les disciples les plus proches de Jésus n'avaient pas encore saisi Son identité, les démons, eux, Le connaissaient ainsi que leur châtiment futur (ils seraient jetés dans l'abîme, v. 31). Luc dit que l'homme retrouve immédiatement son bon sens et que les habitants du village sont saisis de crainte et demandent à Jésus de quitter la région. L'homme est renvoyé chez-lui pour raconter sa guérison.
Matthieu et Marc disent tous les deux que Jésus est retourné plus tard dans cette région et qu'il y a été bien reçu, et que les gens venaient à Lui pour être guéris (Matthieu 14.34-36; Marc 7.31). Ce qui est sous-entendu est que le témoignage de l'homme possédé (qui a obéi à Jésus et est retourné chez-lui pour raconter sa guérison) a préparé le peuple.
La fille de Jaïrus et la femme malade depuis 12 ans (v. 40-56)
Luc termine cette section en décrivant deux autres miracles de Jésus quand ils ont, Lui et Ses disciples, retraversé le lac pour retourner chez eux. La scène prend place quelques jours après leur retour. On apprend en Matthieu 9 que:
- Jésus a guéri un paralytique;
- Il appelle Matthieu
- Il mange chez Matthieu dont la maison était près du lac de Galilée étant donné qu'en tant que collecteur d'impôt beaucoup de ses tâches consistaient à collecter les péages près du port.
Pendant qu'Il enseigne à la foule rassemblée chez Matthieu à Capernaüm, le chef de la synagogue, Jaïrus, supplie Jésus d'aller chez lui pour guérir sa fille qui se meurt d'une maladie non mentionnée. Luc omet plusieurs détails puisque cet incident est aussi décrit en Matthieu et Marc, et il résume donc les deux miracles.
La fille de Jaïrus
Jésus accepte d'aller chez le chef de la synagogue pour guérir l'enfant. Il est interrompu par une femme qui a aussi besoin de Son aide, et pendant ce délai, la jeune fille meurt. Jésus arrive éventuellement à la maison et ressuscite l'enfant.
La femme avec la perte de sang
Il est intéressant que Luc, qui est lui-même un médecin, ajoute le détail que personne d'autre, pas même les docteurs, ne pouvait guérir cette femme qui avait souffert pendant douze ans. Sa perte de sang s'arrête aussitôt qu'elle touche le vêtement de Jésus. Le Seigneur la force à reconnaître publiquement sa guérison pour confirmer son changement de statut (d'impur à pur, ce qui lui permet de retourner aux activités sociales et religieuses normales) et pour témoigner de sa foi en Lui.
Luc finit ici la description des miracles de Jésus et dirige son récit vers le ministère qu'Il confiera à Ses apôtres et disciples.
Le ministère des Douze et aux Douze – Luc 9.1-50
Mission des douze apôtres (v. 1-6)
Jésus a passé beaucoup de temps à enseigner, à faire des miracles et à prêcher près de chez-Lui, en Galilée. Avant d'aller à Jérusalem et aux plus grands défis qui L'y attendent, Il donne Ses instructions aux apôtres et les envoie pour leur mission initiale.
En juste quelques versets, on voit comment le Seigneur les équipe complètement.
Jésus, ayant assemblé les douze, leur donna force et pouvoir sur tous les démons, avec la puissance de guérir les maladies.
- Luc 9.1
Il leur donne le pouvoir spirituel qui donnera autorité à leur prédication. Les foules peuvent croire leur message parce qu'elles voient la puissance qui l'appuie. Aujourd'hui, la "puissance" est dans l'évangile même (la mort, l'ensevelissement et la résurrection du Christ - Romains 1.16) témoigné par nos vies saintes.
Il les envoya prêcher le royaume de Dieu, et guérir les malades.
- Luc 9.2
Il leur donne le contenu de leur message (le royaume est proche). Aujourd'hui, le message est que le royaume est ici et tous doivent y entrer.
3Ne prenez rien pour le voyage, leur dit-il, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent, et n'ayez pas deux tuniques. 4Dans quelque maison que vous entriez, restez-y; et c'est de là que vous partirez.
- Luc 9.3-4
Il pourvoira à leurs besoins à Sa manière par l'hospitalité de ceux qu'ils instruiront. Il les avertit de ne pas demander d'aide de porte à porte comme des mendiants. La même chose peut être dite à ceux qui choisissent de tout quitter pour le ministère.
5Et, si les gens ne vous reçoivent pas, sortez de cette ville, et secouez la poussière de vos pieds, en témoignage contre eux. 6Ils partirent, et ils allèrent de village en village, annonçant la bonne nouvelle et opérant partout des guérisons.
- Luc 9.5-6
Jésus fournit aussi pour leurs besoins émotionnels. Ils seront rejetés et même persécutés, mais ils ne doivent pas répondre avec peur, vengeance, culpabilité ni désappointement. Leur réponse à ces choses sera leur témoignage du jugement à venir. Autrement dit, ils sont un témoignage de jugement pour ceux qui refusent le message. De même aujourd'hui, notre tâche n'est pas de sauver, mais de proclamer l'évangile et le jugement à venir. Si nous l'avons fait, nous avons rempli notre ministère.
Les résultats de leur ministère (v. 7-11)
Hérode
7Hérode le tétrarque entendit parler de tout ce qui se passait, et il ne savait que penser. Car les uns disaient que Jean était ressuscité des morts; 8d'autres, qu'Élie était apparu; et d'autres, qu'un des anciens prophètes était ressuscité. 9Mais Hérode disait: J'ai fait décapiter Jean; qui donc est celui-ci, dont j'entends dire de telles choses? Et il cherchait à le voir.
- Luc 9.7-9
Leur prédication était si efficace qu'elle a atteint les oreilles d'Hérode qui régnait sur la région de la Galilée. Luc rapporte que ce mauvais roi était perplexe, pensant que Jean-Baptiste était revenu de la mort pour le hanter (parce qu'il l'avait injustement exécuté - Marc 6.14-29).
Le peuple de cette région
10Les apôtres, étant de retour, racontèrent à Jésus tout ce qu'ils avaient fait. Il les prit avec lui, et se retira à l'écart, du côté d'une ville appelée Bethsaïda. 11Les foules, l'ayant su, le suivirent. Jésus les accueillit, et il leur parlait du royaume de Dieu; il guérit aussi ceux qui avaient besoin d'être guéris.
- Luc 9.10-11
En conséquence de leur prédication, encore plus de gens étaient désireux de voir et d'entendre Jésus.
La multiplication des pains (v. 12-17)
Voici un autre épisode décrit par Matthieu et par Marc. Disons simplement que ce rassemblement est un autre signe du ministère grandissant de Jésus qui résulte directement de la prédication des apôtres dans la région. Le miracle de la multiplication des pains et des poissons pour nourrir 5000 personnes servait les apôtres en démontrant encore une fois la capacité de Jésus de combler tout besoin en toute circonstance, et elle montrait au peuple que Son enseignement était basé sur la puissance et non pas sur le pouvoir de persuasion.
Comment suivre Jésus (v. 18-27)
La scène change encore une fois et l'on trouve Jésus seul avec Ses disciples après ces événements incroyables.
18Un jour que Jésus priait à l'écart, ayant avec lui ses disciples, il leur posa cette question: Qui dit-on que je suis? 19Ils répondirent: Jean Baptiste; les autres, Élie; les autres, qu'un des anciens prophètes est ressuscité. 20Et vous, leur demanda-t-il, qui dites-vous que je suis? Pierre répondit: Le Christ de Dieu. 21Jésus leur recommanda sévèrement de ne le dire à personne. 22Il ajouta qu'il fallait que le Fils de l'homme souffrît beaucoup, qu'il fût rejeté par les anciens, par les principaux sacrificateurs et par les scribes, qu'il fût mis à mort, et qu'il ressuscitât le troisième jour.
- Luc 9.18-22
Jésus révèle les deux vérités qu'ils doivent accepter alors que Son temps avec eux tire à sa fin:
- Son identité: reconnaître et accepter qu'Il est le divin Fils de Dieu.
- Sa mission: le but de Son ministère sur terre est de mourir sur la croix puis d'être ressuscité glorieusement.
Une fois ces vérités révélées, Jésus décrit le véritable coût d'être Son disciple: tout ce que vous avez.
23Puis il dit à tous: Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge chaque jour de sa croix, et qu'il me suive. 24Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la sauvera. 25Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s'il se détruisait ou se perdait lui-même? 26Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles, le Fils de l'homme aura honte de lui, quand il viendra dans sa gloire, et dans celle du Père et des saints anges. 27Je vous le dis en vérité, quelques-uns de ceux qui sont ici ne mourront point qu'ils n'aient vu le royaume de Dieu.
- Luc 9.23-27
Le disciple doit connaître sa véritable mission et en calculer le coût. Cela fait partie de sa formation.
La transfiguration (v. 28-45)
J'inclus la transfiguration dans la section sur le ministère des apôtres parce que trois d'entre eux ont ici une occasion extraordinaire de voir Jésus dans un état glorifié. Cette expérience devrait élever au-delà de tout doute leur confession précédente que Jésus est le Fils de Dieu et que comme tel, Il partage la nature divine du Père. Ils croyaient qu'Il était le Messie mais ils avaient besoin de plus de preuve concernant Sa divinité, et Jésus la leur prouve en allant au-delà des miracles.
28Environ huit jours après qu'il eut dit ces paroles, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il monta sur la montagne pour prier. 29Pendant qu'il priait, l'aspect de son visage changea, et son vêtement devint d'une éclatante blancheur. 30Et voici, deux hommes s'entretenaient avec lui: c'étaient Moïse et Élie, 31qui, apparaissant dans la gloire, parlaient de son départ qu'il allait accomplir à Jérusalem. 32Pierre et ses compagnons étaient appesantis par le sommeil; mais, s'étant tenus éveillés, ils virent la gloire de Jésus et les deux hommes qui étaient avec lui. 33Au moment où ces hommes se séparaient de Jésus, Pierre lui dit: Maître, il est bon que nous soyons ici; dressons trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. Il ne savait ce qu'il disait. 34Comme il parlait ainsi, une nuée vint les couvrir; et les disciples furent saisis de frayeur en les voyant entrer dans la nuée. 35Et de la nuée sortit une voix, qui dit: Celui-ci est mon Fils élu: écoutez-le! 36Quand la voix se fit entendre, Jésus se trouva seul. Les disciples gardèrent le silence, et ils ne racontèrent à personne, en ce temps-là, rien de ce qu'ils avaient vu.
- Luc 9.28-36
Guérison d'un démoniaque (v. 37-45)
Après cet épisode, Luc décrit une autre guérison miraculeuse, cette fois celle d'un garçon possédé d'un démon que les apôtres laissés derrière ont été incapables de guérir (à la différence de Matthieu, Luc n'en explique pas la raison). Après avoir guéri le garçon, Jésus, qui sent peut-être que ces événements rendent les apôtres confiants pour les mauvaises raisons, leur rappelle encore qu'Il sera éventuellement tué, et ils ne le comprennent toujours pas.
Qui est le plus grand (v. 46-50)
46Or, une pensée leur vint à l'esprit, savoir lequel d'entre eux était le plus grand. 47Jésus, voyant la pensée de leur coeur, prit un petit enfant, le plaça près de lui, 48et leur dit: Quiconque reçoit en mon nom ce petit enfant me reçoit moi-même; et quiconque me reçoit reçoit celui qui m'a envoyé. Car celui qui est le plus petit parmi vous tous, c'est celui-là qui est grand. 49Jean prit la parole, et dit: Maître, nous avons vu un homme qui chasse des démons en ton nom; et nous l'en avons empêché, parce qu'il ne nous suit pas. 50Ne l'en empêchez pas, lui répondit Jésus; car qui n'est pas contre vous est pour vous.
- Luc 9.46-50
L'avertissement de Jésus au sujet de Sa mort imminente, pour garder l'attention de Ses apôtres, est confirmé ici alors qu'ils commencent à argumenter à savoir qui parmi eux est le plus grand (peut-être à cause de Pierre et des autres qui ont été témoins de la transfiguration). Ils disaient peut-être que les plus grands étaient ceux qui avaient fait des miracles ou été témoins de visions ou étaient favoris de Jésus. Le Seigneur leur rappelle que celui qui croit simplement (sans le témoignage de miracles ou de visions) a la bénédiction du Père et du Fils.
Jean, qui était avec Pierre et Jacques sur le mont de la transfiguration, révèle leur sens collectif de privilège (nous sommes les apôtres de Jésus) en empêchant quelqu'un d'autre de faire des oeuvres au nom de Jésus (il dit que cette personne ne "nous" suit pas, les apôtres, et non pas "Te" suit, Jésus). Le Seigneur répond à Jean et termine cette section avec une faible réprimande de ne pas créer d'ennemis inutilement.
Résumé et leçons
Luc termine ce récit du ministère grandissant de Jésus aux environs de Capernaüm près du lac de Galilée.
Au chapitre suivant, nous commencerons où Jésus Se prépare et prépare les apôtres à l'opposition plus forte à laquelle ils feront face à Jérusalem.
Voici seulement quelques-unes des nombreuses leçons que nous pouvons tirer du matériel discuté dans ce chapitre:
Où est votre foi?
Jésus pose cette question à Ses apôtres après qu'Il ait calmé la tempête. La foi est démontrée pendant les tempêtes de la vie et non pas dans les eaux calmes. Quand les choses vont mal, demandez-vous "Où est ma foi?" et non pas "Pourquoi cela m'arrive-t-il ou pourquoi cette tempête n'est-elle pas encore finie?"
Jésus n'est jamais en retard
Ils ont dit à Jésus que c'était trop tard, que la petite fille était morte, qu'Il n'avait pas besoin de venir. Seulement ceux dont la foi est faible voient Jésus comme en retard, injuste, indifférent, etc. Jésus n'est jamais trop tard ni trop tôt pour le fidèle qui L'attend patiemment. Son heure n'accommode peut-être pas nos désirs mais elle est toujours la bonne pour accomplir Sa volonté et Son dessein dans nos vies.
- Créez votre propre parabole en utilisant des éléments du temps présent pour enseigner quelque chose au sujet du christianisme. Partagez votre parabole en classe pour commentaires et discussion quant à son exactitude et son efficacité.