Jésus en Galilée : Début de son ministère public

2e partie

By: Mike Mazzalongo     Posted: décembre 2017
Cette section continue à décrire l'ascension du ministère de Jésus avec des miracles étonnants et sa recommandation de Jean-Baptiste dont le ministère est maintenant complet.

Luc continue sa narration en décrivant des éléments clés du ministère de Jésus alors qu'Il commence à prêcher et à faire des miracles dans la partie nord d'Israël. À l'âge adulte, Il vivait à Capernaüm, aux environs de la mer de Galilée, et il était normal non seulement qu'Il y commence Son ministère mais aussi qu'Il y choisisse Ses Apôtres.

Dans la section que nous avons couverte au chapitre précédent, Luc décrit le choix des douze Apôtres (Luc 6.12-16). Il donne ensuite un sommaire des enseignements de Jésus qui suivent cet événement.

Les versets 17 à 38 de ce chapitre sont en fait une répétition de ce que Matthieu a écrit plus longuement et de manière plus complète en Matthieu 5.1-7.29. Ce passage nous montre comment les différents auteurs des évangiles ont emprunté l'un de l'autre dans leurs écrits.

En Luc 6.39-45, Jésus ajoute aussi plusieurs paraboles à Son enseignement pour amplifier et donner des exemples concrets de ce qu'Il avait enseigné précédemment. On note que Luc place la parabole de "la maison bâtie sur le roc" à la fin de ce passage, tout comme Matthieu (Matthieu 7.24-27).

Après avoir achevé tous ces discours devant le peuple qui l'écoutait, Jésus entra dans Capernaüm.
- Luc 7.1

Luc complète naturellement cette section d'enseignement en notant géographiquement où est Jésus afin que son lecteur (Théophile) sache non seulemet ce que Jésus dit et fait, mais aussi où ces choses prennent place, les établissant dans un contexte historique et physique.

Nous avons déjà noté que le ministère de Jésus était une série d'enseignements habituellement suivis par des miracles. Ce cycle se répète jusqu'à ce que le grand miracle final (Sa résurrection) ait été accompli. Ici, Luc mentionne un autre miracle qui est surprenant à cause de son récipiendaire.

Guérison du serviteur d'un centenier – 7.2-10

La région à laquelle nous faisons référence comme "Israël" était à l'époque sous la domination romaine. Pour maintenir la paix, les Romains permettaient une forme limitée d'autonomie avec des rois juifs nommés localement pour gérer les affaires politiques et sociales sous la direction d'un gouverneur (Pilate) qui commandait les soldats postés à Jérusalem ainsi qu'à d'autres endroits clés dans tout le pays.

L'armée romaine:

  • Les légionnaires étaient les soldats d'infanterie qui composaient la majeure partie de l'armée romaine..
  • Ils étaient recrutés parmi les citoyens libres de l'Empire romain.
  • Ils devaient mesurer au moins 1,50 mètre et être âgés entre 14 et 19 ans.
  • Une légion comptait 6000 soldats et, en 23 après J.-C., Rome commandait 23 légions.
  • Une légion = 6000 soldats
  • Une cohorte = 600 soldats
  • Une centurie = 100 soldats
  • Un centenier ou centurion commandait une compagnie d'environ 100 légionnaires.
Un centenier avait un serviteur auquel il était très attaché, et qui se trouvait malade, sur le point de mourir.
- Luc 7.2

Selon Flavius Josèphe (historiographe judéen - Ant. 17, 8, 3 - Lenski p. 388: Luke's Commentary) en temps de paix, il n'y avait pas de soldats romains postés à Capernaüm. Ce centurion vivait apparemment à Capernaüm et travaillait pour le roi Hérode Antipas dont les troupes étaient composées de soldats étrangers. Luc décrit la situation en mentionnant le statut privilégié de ce domestique et le fait qu'il était proche de la mort (Matthieu dit que le serviteur souffrait de paralysie, Matthieu 8.6).

Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya quelques anciens des Juifs, pour le prier de venir guérir son serviteur.
- Luc 7.3

Ce verset révèle plusieurs choses au sujet de ce centenier romain:

  • Il n'avait ni vu ni entendu Jésus personnellement mais était influencé par les témoignages qu'il avait entendus à Son égard.
  • Il avait la faveur des Juifs; ceux-ci avaient envoyé quelques-uns de leurs chefs pour demander de l'aide en son nom (nous découvrons pourquoi aux versets suivants).
  • Il croyait vraiment. Il n'a pas demandé à Jésus de venir prier ou voir ce qu'Il pourrait faire: il Lui a spécifiquement demandé de venir sauver la vie de son serviteur mourant.
4Ils arrivèrent auprès de Jésus, et lui adressèrent d'instantes supplications, disant: Il mérite que tu lui accordes cela; 5car il aime notre nation, et c'est lui qui a bâti notre synagogue.
- Luc 7.4-5

Luc enregistre les arguments des dirigeants juifs en faveur de cet homme. Rien n'est mentionné au sujet du serviteur quant à sa valeur ou à son caractère, seulement que le centenier le tient en haute estime. Les chefs juifs assument que Jésus est capable de le guérir et ils L'assurent que le centurion en est digne, non pas dans le sens qu'il mérite une récompense quelconque mais qu'en comparaison avec d'autres personnes que Jésus a bénies, il est digne de Sa considération. Ils attestent à la sincérité de la foi de cet homme en le décrivant comme quelqu'un qui aime le peuple de Dieu (bien qu'il soit un gentil) et qui le leur a prouvé en ayant bâti pour eux une maison de prière (une synagogue).

6Jésus, étant allé avec eux, n'était guère éloigné de la maison, quand le centenier envoya des amis pour lui dire: Seigneur, ne prends pas tant de peine; car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. 7C'est aussi pour cela que je ne me suis pas cru digne d'aller en personne vers toi. Mais dis un mot, et mon serviteur sera guéri. 8Car, moi qui suis soumis à des supérieurs, j'ai des soldats sous mes ordres; et je dis à l'un: Va! et il va; à l'autre: Viens! et il vient; et à mon serviteur: Fais cela! et il le fait.
- Luc 7.6-8

Jusqu'ici, nous avons seulement entendu parler de la situation du centenier, de sa piété, de son amour et de sa foi. Ici nous entendons parler l'homme et apprenons davantage à son sujet:

  • Il était pieux. La piété est un respect pour le peuple et les choses de Dieu. Dans ce cas, le centurion respectait le fait que Jésus, un Juif, ne pouvait entrer dans sa maison sans Se souiller (devenir cérémonieusement impur) selon la loi juive.
  • Il était humble. L'humilité consiste à avoir une juste perception de soi-même. Il reconnaissait que la puissance de Jésus venait de Dieu et qu'elle était plus grande que la sienne (qui venait de l'homme). Il se plaçait ainsi dans la position adéquate devant Jésus en Lui demandant d'exercer cette puissance (de dire un mot) pour guérir son serviteur.
9Lorsque Jésus entendit ces paroles, il admira le centenier, et, se tournant vers la foule qui le suivait, il dit: Je vous le dis, même en Israël je n'ai pas trouvé une aussi grande foi. 10De retour à la maison, les gens envoyés par le centenier trouvèrent guéri le serviteur qui avait été malade.
- Luc 7.9-10

Jésus est rarement en admiration de ce que les hommes ou les femmes font, mais Il l'est ici parce que ce gentil saisit pleinement le concept de la puissance de Jésus incarnée dans Ses paroles, une idée que la nation juive qui avait eu la parole de Dieu depuis près de 1400 ans refusait d'accepter. Luc note que c'est à ce moment-là que le serviteur a été complètement guéri et restauré.

Résurrection du fils de la veuve – 7.11-17

Comme s'il voulait confirmer que le pouvoir est dans la parole de Jésus, tout de suite après la guérison du serviteur, Luc présente un miracle encore plus grand, une résurrection de la mort.

Aux versets 11-12, Luc décrit rapidement la situation. Il donne encore une fois le lieu (Naïn), une ville au sud-ouest de Capernaüm, et la scène, une procession funéraire pour le fils unique d'une veuve. Cette fois, personne ne Lui demande d'intervenir parce que le jeune homme est déjà mort. C'est la compassion de Jésus pour la mère qui Le pousse à ressusciter son fils miraculeusement.

13Le Seigneur, l'ayant vue, fut ému de compassion pour elle, et lui dit: Ne pleure pas! 14Il s'approcha, et toucha le cercueil. Ceux qui le portaient s'arrêtèrent. Il dit: Jeune homme, je te le dis, lève-toi! 15Et le mort s'assit, et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère.
- Luc 7.13-15

Il dit seulement les mots pour ressusciter le mort, et Luc confirme le miracle en disant que celui qui était mort se mit à parler.

Aux versets 16-17 Luc décrit la réaction de la foule. À la différence de la guérison du serviteur (effectuée devant peu de gens et pour l'esclave d'un soldat païen), ce miracle spectaculaire est accompli devant la foule qui Le suivait, Ses disciples et la procession des pleureuses de la ville. Cela rend Jésus célèbre dans Sa propre région mais aussi dans les environs et à travers la nation.

Sommaire du ministère de Jean – 7.18-35

Au verset 16, Luc écrit que le peuple louait Dieu à la suite du miracle de Jésus et disait qu'un grand prophète avait été envoyé par Dieu. Luc utilise ce témoignage comme un pont pour résumer et clôturer l'oeuvre de Jean-Baptiste qui a été le dernier prophète envoyé par Dieu au peuple juif. Après cette section, Luc raconte le temps où Jean était en prison et avait envoyé des disciples demander à Jésus s'Il était le Messie.

18Jean fut informé de toutes ces choses par ses disciples. 19Il en appela deux, et les envoya vers Jésus, pour lui dire: Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre?
- Luc 7.18-19

Certains sont confus et se demandent pourquoi Jean-Baptiste doute. Sa tâche était d'annoncer la venue du Messie et du jugement qu'Il apporterait, (c'est-à-dire "Déjà la cognée est mise à la racine des arbres: tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu." - Matthieu 3.10). Il semble que Jean croyait que ces événements (la venue du Messie et le jugement de la nation) se produiraient simultanément.

Le doute de Jean résulte probablement du fait que malgré la venue de Jésus comme Messie, le jugement de la nation ne semblait pas l'accompagner. Pour aggraver la situation, les chefs religieux juifs jugeaient Jésus et L'attaquaient. Cela mène Jean à douter et à envoyer des messagers au Seigneur pour clarifier la situation et le rassurer. Évidemment le jugement de la nation est venu quelques années plus tard, en 70 après J.-C. quand Jérusalem et son peuple furent détruits par Rome, mais Dieu ne l'avait pas révélé à Jean.

20Arrivés auprès de Jésus, ils dirent: Jean Baptiste nous a envoyés vers toi, pour dire: Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre? 21A l'heure même, Jésus guérit plusieurs personnes de maladies, d'infirmités, et d'esprits malins, et il rendit la vue à plusieurs aveugles. 22Et il leur répondit: Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu: les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. 23Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute!
- Luc 7.20-23

Par Ses paroles et par Ses actions, Jésus rassure les disciples de Jean qu'Il est le Messie, accomplissant les choses promises par les prophètes (miracles et enseignements). Il encourage aussi le Baptiste à se réjouir dans la foi en dépit de ses circonstances personnelles.

Aux versets 24-35, Jésus finit en confirmant Jean-Baptiste et son ministère et Il condamne les chefs religieux juifs qui ont rejeté Jean, son baptême et le Messie qu'il proclamait. Le Seigneur encourage le peuple à ne retenir aucun doute envers Jean ni envers Lui-même malgré le moment d'hésitation de Jean à Son sujet.

Les femmes – 7.36-8.3

Jusqu'ici, à part Sa mère terrestre Marie, la prophétesse Ana au temple et les femmes qu'Il a guéries, aucune femme n'est associée à Jésus de façon évidente. Luc présente ici une femme qui versa du parfum sur Ses pieds et un groupe de femmes qui le soutenaient.

La pécheresse – 7.36-50

Un pharisien pria Jésus de manger avec lui. Jésus entra dans la maison du pharisien, et se mit à table.
- Luc 7.36

Encore une fois, Luc situe l'histoire mais cette fois-ci il donne le contexte social plutôt que géographique (la maison d'un pharisien pour un repas).

37Et voici, une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville, ayant su qu'il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d'albâtre plein de parfum, 38et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait; et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les baisa, et les oignit de parfum.
- Luc 7.37-38

Le repas était servi sur une table basse et les invités étaient allongés sur des oreillers au sol, s'appuyant sur leur coude gauche, les jambes à l'écart de la table. La femme décrite par Luc comme "pécheresse" entre en scène et elle se tient derrière Jésus. On ne connaît pas son nom, mais il ne s'agit pas de Marie de Magdala qui a été guérie par Jésus de sept démons, et elle n'est pas nécessairement une prostituée - elle aurait pu voler ou encore être divorcée à cause d'adultère. Elle commence à pleurer et s'agenouille. Ses larmes tombent sur les pieds de Jésus et n'ayant pas de bassin ni de serviette, la femme se met à sécher les pieds de Jésus avec ses cheveux et les baise et y verse de l'huile d'onction. Ses actions sont un grand signe d'humilité: elle s'expose à un rejet possible et à la honte s'abaissant publiquement devant Jésus.

Le pharisien qui l'avait invité, voyant cela, dit en lui-même: Si cet homme était prophète, il connaîtrait qui et de quelle espèce est la femme qui le touche, il connaîtrait que c'est une pécheresse.
- Luc 7.39

Luc insère une sorte de sous-titre montrant les pensées du pharisien et exposant ainsi ses intentions et son attitude envers Jésus. Ce pharisien L'avait simplement invité pour voir si ce qu'on disait à propos de Lui était vrai. L'épisode confirme dans son esprit l'accusation portée contre Jésus par d'autres dirigeants juifs, à savoir qu'Il mange avec les pécheurs et les collecteurs d'impôts. Il ne peut pas venir de Dieu, et Il n'est certainement pas l'un d'eux (un pharisien).

40Jésus prit la parole, et lui dit: Simon, j'ai quelque chose à te dire. -Maître, parle, répondit-il. - 41Un créancier avait deux débiteurs: l'un devait cinq cents deniers, et l'autre cinquante. 42Comme ils n'avaient pas de quoi payer, il leur remit à tous deux leur dette. Lequel l'aimera le plus? 43Simon répondit: Celui, je pense, auquel il a le plus remis. Jésus lui dit: Tu as bien jugé.
- Luc 7.40-43

Cette parabole expose les coeurs de la femme et du pharisien. Elle était accablée par ses péchés et le pharisien ne l'était pas.

44Puis, se tournant vers la femme, il dit à Simon: Vois-tu cette femme? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m'as point donné d'eau pour laver mes pieds; mais elle, elle les a mouillés de ses larmes, et les a essuyés avec ses cheveux. 45Tu ne m'as point donné de baiser; mais elle, depuis que je suis entré, elle n'a point cessé de me baiser les pieds. 46Tu n'as point versé d'huile sur ma tête; mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds. 47C'est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés: car elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu. 48Et il dit à la femme: Tes péchés sont pardonnés.
- Luc 7.44-48

Jésus dit que l'action de la femme était le résultat du pardon de ses péchés (c'est-à-dire qu'elle n'a pas oint les pieds de Jésus pour être pardonnée mais plutôt pour montrer son amour envers Lui à cause de Son pardon). Par contraste, le pharisien avait négligé de montrer à Jésus les courtoisies fondamentales de l'hospitalité juive, sans parler de l'amour. La parabole expose simplement l'idée que ceux à qui beaucoup a été pardonné sont généralement plus reconnaissants que ceux dont les dettes sont de moindre importance.

En réalité toutefois, la femme et le pharisien avaient tous deux de grandes dettes pour leurs péchés. La différence est qu'elle est consciente de ses fautes et que le pharisien ne l'est pas. Par conséquent, Jésus exprime ouvertement devant les témoins présents que la femme est pardonnée et, par omission, Il montre que le pharisien ne l'est pas. Cette déclaration attise le ressentiment des autres invités à l'idée que Jésus Se fait l'égal de Dieu, ce qui scellera plus tard Sa condamnation à la croix.

L'assistance de plusieurs femmes – 8.1-3

Aux trois premiers versets du huitième chapitre, Luc donne encore une fois de l'information au sujet du Seigneur et de Son ministère en décrivant comment Il était supporté financièrement. Il a décrit Jésus guérissant toutes sortes de maladies et d'infirmités, ressuscitant un mort et connaissant les pensées des gens. Est-ce tout cela bien vrai? Est-Il même humain? Il répond ici à ces doutes ou à cette question possible en expliquant que quelques femmes qu'Il avait guéries L'assistaient de leurs biens, subvenant aux différents besoins de Jésus et de Ses Apôtres (nourriture, logement, voyage), une explication très pratique étant donné que Jésus et les Apôtres étaient désormais entièrement engagés dans leur ministère d'une place à l'autre, ayant quitté leur travail séculier pour assumer leur ministère apostolique.

Leçons

Aux chapitre suivant, Luc décrira une autre série de paraboles et de miracles qui prendront place en Galilée avant que Jésus n'aille à Jérusalem et ses environs. Entretemps, voici quelques leçons pratiques tirées du matériel déjà couvert:

1. Les prières des justes pour autrui (juste ou non) sont efficaces.

Les chefs juifs ont fait appel à Jésus au nom d'un gentil (le centurion) avec qui ils n'auraient pas même dû avoir d'interaction.

La prière pour un mari infidèle, un ami en prison ou une grand-mère qui ne croit pas est rendu acceptable et efficace à cause de notre foi et de notre vie religieuse, et non à cause des leur.

2. La foi est confiante que Dieu trouvera une solution.

Le centenier ne pouvait amener son esclave malade et mourant à Jésus et Jésus ne pouvait entrer dans la maison du centenier sans être souillé (en plus des problèmes que cela causerait pour Son ministère). Le centenier a quand même fait appel à Jésus et Dieu a trouvé une manière d'exaucer sa prière.

Notre tâche est de demander et de croire, et non pas de trouver la solution. Dieu la connaît.


Discussion Questions
  1. Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans le caractère du centurion? Pourquoi?
  2. Comment les disciples d'aujourd'hui peuvent-ils démontrer de la piété?
  3. Selon vous, qu'est-ce que Jésus admirerait dans votre vie aujourd'hui? Qu'est-ce que vous voudriez qu'Il admire si vous pouviez l'accomplir?
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