Pourquoi la mort ?
Personne ne veut mourir. Cette réticence est une réaction humaine naturelle à la souffrance généralement associée à la mort plutôt qu'à la mort elle-même. Les croyants et les non-croyants sont similaires à cet égard, sauf pour une différence – pour les croyants, la mort est la fin et pour les non-croyants, la mort est le commencement. Laissez-moi expliquer.
Lorsque les chrétiens meurent, leur mort représente la fin du péché car dans la mort il n'y a ni conscience, ni souvenir, ni désir de pécher. Pendant qu'ils sont vivants, les croyants sont douloureusement conscients de leurs manquements et ne sont réconfortés que par la grâce de Dieu en Christ qui rend l'expérience du péché supportable. Dans la mort, cependant, le péché est enfin vaincu et ne sera plus jamais à affronter.
Nous savons que Jésus Lui-même a dû mourir même si sa séparation d'avec Dieu sur la croix était le véritable prix qu'Il a payé pour nos péchés (Galates 3.13). Cependant, c'est dans Sa mort que les péchés qu'Il a portés pour nous ont été enterrés pour toujours.
L'apôtre Paul nous dit que nous ressuscitons du tombeau en tant que nouvelles créatures (2 Corinthiens 3.18) avec des corps transformés, puissants comme des anges sans contraintes de temps ni d'espace et de nature spirituelle. Pour les croyants, le ciel sera une expérience continue de joie car notre désir le plus profond, qui est de connaître Dieu, que Satan a pollué avec des mensonges et des tentations ici sur terre, sera complètement satisfait. Notre amitié et notre connaissance du Créateur, qui ont commencé si prometteusement dans le Jardin avec Adam, seront éternellement renouvelées par le Christ une fois que nous serons au ciel.
Il n'en est pas ainsi pour les incroyants et les infidèles. Leur mort marque la fin de vies pécheresses et le début d'un jugement pour le péché qui ne sera jamais oublié ni apaisé. C'est une perspective éternelle dont les conséquences sont trop douloureuses pour être même imaginées !
La mort doit venir à tous, mais pour certains ce sera une libération finale du péché, pour d'autres le début d'un douloureux rappel de son coût. Par conséquent, souvenez-vous des promesses des paroles de Jésus, « Celui qui aura cru et aura été baptisé sera sauvé ; » et « Celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé. » Marc 16.16a ; Matthieu 24.13.