La ruche

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Note : La traduction de cette leçon a été réalisée électroniquement et n'a pas encore été révisée.

J'ai récemment visité ma ville natale, Montréal—une métropole animée de plusieurs millions d'habitants. Comme une ruche, la ville fourmillait de vie, ses habitants empilés les uns sur les autres dans d'innombrables tours d'appartements et des immeubles verts moins nombreux, chacun gagnant sa vie en affrontant le bruit, la circulation et le bourdonnement constant des rénovations visant à moderniser la ville pour l'avenir.

On appelait autrefois Montréal « la ville aux cent clochers » en raison des innombrables flèches d'églises visibles depuis n'importe quel point élevé de l'île. C'était une façon de désigner un endroit où le catholicisme unissait autrefois la communauté et préservait la culture française unique qui définissait la vie dans la ville pendant mon enfance dans les années 1950.

Mais les temps ont changé.

Les gens ont largement abandonné la religion au profit d'une sorte de socialisme aspirant qui s'est depuis transformé en un capitalisme à l'ancienne—où chaque abeille se débrouille seule dans la poursuite épuisante du miel nécessaire pour garder une place dans la ruche.

Oh, les clochers restent, mais maintenant principalement pour les touristes et les visiteurs. Les bâtiments sont pour la plupart vides—comme les âmes de ceux qui broient leur vie dans une ville qui est devenue un foyer pour le monde, mais de plus en plus sans cœur.

Ce dont Montréal a besoin, c'est d'un renouveau — pas économique, politique ou culturel. Elle en a déjà une bonne dose. Non, ce dont elle a vraiment besoin, c'est d'un renouveau spirituel : un retour total à la recherche de Dieu. Un renouveau qui redirige l'énergie de la ville vers l'intérieur et vers le Haut, vers Celui qui donne la vie — et lui donne un sens — au-delà de la simple affaire sordide de faire du miel.

Je suis vieux maintenant. Il y a des années, j'ai planté une graine de royaume dans cette ville—une graine qui est devenue une petite fleur vibrante épanouie dans le centre-ville terne. Ma prière est que Dieu suscite d'autres rêveurs—ceux qui verront que Montréal est un champ douloureusement mûr pour la moisson.