La prière de chacun
Quand on pense à notre propre mort, la prière de chacun est la même : « S'il te plaît Dieu, laisse-moi mourir paisiblement dans mon sommeil, Amen. »
Pour certains chrétiens, cette prière est bénie en étant exaucée alors qu'ils s'endorment dans le confort du sommeil et se réveilleront dans la glorieuse présence de Dieu.
Cependant, la majorité des personnes rencontrent la mort dans une forme de violence, d'accident ou la pire peur, après une longue période de blessure, de maladie et de douleur.
En cas de souffrance prolongée, notre prière en tant que croyants est naturellement de faire cesser la souffrance ou de nous donner la force de maintenir notre foi à travers l'épreuve et le processus de la mort. En d'autres termes, nous ne voulons pas perdre la foi et le réconfort que nous avions en Dieu alors que nous étions en bonne santé, maintenant que nous sommes malades et souffrons beaucoup.
Aucun croyant sincère ne veut abandonner ou trébucher lorsque la ligne d'arrivée est en vue !
Je crois que cette peur naît parce que nous pensons être d'une certaine manière attachés à Dieu simplement par notre foi et la force que nous avons pour « nous accrocher » à Lui. Cela est vrai dans une certaine mesure ; nous sommes sauvés par la foi (Marc 16.15-16 ; Éphésiens 2.8). Cependant, dans les bons comme dans les mauvais moments, nous restons attachés à Dieu et faisons partie de Lui par Sa force, pas la nôtre ... Dieu nous invite à entrer en Lui par la foi, mais Il nous garde sauvés et garantis par la puissance de Son Esprit (Éphésiens 1.13-14).
Cette assurance bienheureuse est éloquemment exprimée par l'apôtre Paul dans Romains 8.38-39 :
38Car j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir,
39ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur.
Et j'ajoute que même une souffrance extrême à la fin de la vie ne peut nous séparer de Lui ni de Son amour.