La Passion
Chacun des quatre évangiles (Matthieu, Marc, Luc et Jean) est différent du fait qu'il est écrit par un auteur différent, qu'il consigne la vie de Jésus en se concentrant sur des événements différents, ou qu'il raconte le même événement y incluant des détails différents. Chaque évangile est toutefois similaire en ce sens qu'il raconte la même histoire, suit la même séquence d'événements et se termine par une description de la mort, de l'ensevelissement et de la résurrection du Christ.
Marc laisse tomber ici son histoire à trois niveaux (ministère de Jésus aux masses, à Ses disciples, et confrontation avec les dirigeants juifs) et se concentre maintenant entièrement sur les dernières heures de la vie de Jésus, ce qu'on appelle souvent «la Passion ».
Tous les événements, les prophéties, les enseignements et les promesses ont conduit à ce moment dans le temps.
Jésus devant Pilate — 15.1-15
Le problème des chefs juifs était qu'ils voulaient exécuter Jésus mais n'avaient ni une raison valable ni l'autorité pour le faire. Selon la loi romaine, seul un fonctionnaire romain pouvait infliger la peine de mort.
1Dès le matin, les principaux sacrificateurs tinrent conseil avec les anciens et les scribes, et tout le sanhédrin. Après avoir lié Jésus, ils l'emmenèrent, et le livrèrent à Pilate. 2 Pilate l'interrogea: Es-tu le roi des Juifs? Jésus lui répondit: Tu le dis. 3 Les principaux sacrificateurs portaient contre lui plusieurs accusations. 4 Pilate l'interrogea de nouveau: Ne réponds-tu rien? Vois de combien de choses ils t'accusent. 5 Et Jésus ne fit plus aucune réponse, ce qui étonna Pilate.
Pilate était le procureur (le représentant militaire de Rome) en Judée de 26 à 36 apr. J.-C. Sa résidence régulière était à Césarée près de la côte, mais il se trouvait alors à Jérusalem pour maintenir la paix pendant la saison de la Pâque.
Ce matin-là, le Conseil se réunit à nouveau pour confirmer leur décision et formuler leur stratégie pour amener Jésus devant Pilate. Puisque Pilate ne prennait en considération que les questions politiques, les Juifs ont formulé leur accusation de blasphème dans un contexte politique : Jésus prétendait qu'il était le « roi des Juifs ». Cela représentait une menace directe à l'autorité de César et devait être adressé.
Marc ne fournit pas le dialogue remarquable entre Pilate et Jésus qui est inclus dans l'évangile de Jean (Jean 18.28-40). Il se contente de donner la description la plus brève. Pilate interroge Jésus quant à Sa défense ou à Son explication de ces accusations mais Jésus reste silencieux, reconnaissant simplement la charge. Les auteurs des autres évangiles expliquent le dilemme de Pilate face à la réalisation de l'innocence de Jésus et face à la pression des dirigeants juifs et de la foule. Marc note simplement la réaction d'étonnement de Pilate.
6 A chaque fête, il relâchait un prisonnier, celui que demandait la foule. 7 Il y avait en prison un nommé Barabbas avec ses complices, pour un meurtre qu'ils avaient commis dans une sédition. 8 La foule, étant montée, se mit à demander ce qu'il avait coutume de leur accorder. 9 Pilate leur répondit: Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs? 10 Car il savait que c'était par envie que les principaux sacrificateurs l'avaient livré. 11 Mais les chefs des sacrificateurs excitèrent la foule, afin que Pilate leur relâchât plutôt Barabbas. 12 Pilate, reprenant la parole, leur dit: Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs? 13 Ils crièrent de nouveau: Crucifie-le! 14 Pilate leur dit: Quel mal a-t-il fait? Et ils crièrent encore plus fort: Crucifie-le! 15 Pilate, voulant satisfaire la foule, leur relâcha Barabbas; et, après avoir fait battre de verges Jésus, il le livra pour être crucifié.
La coutume à l'époque (pour gagner de la popularité auprès des Juifs et participer à leur fête la plus importante) était de libérer pendant la Pâque un prisonnier au choix du peuple. La foule criait pour Barabbas, un brigand qui faisait partie d'une faction juive pour la liberté de la domination romaine. Barabbas était en prison parce qu'il avait tué quelqu'un lors d'un soulèvement.
Pilate fait maintenant trois tentatives pour libérer Jésus:
- Il essaie de donner à la foule le choix entre Barabbas et Jésus. Le premier, un tueur et un fauteur de troubles; l'autre, un homme très populaire qui avait fait beaucoup de bien pour le peuple. Pilate pensait probablement que si la foule choisissait Jésus, cela étoufferait le plan des chefs des sacrificateurs. Ceux-ci excitent plutôt la foule à choisir Barabbas à Jésus
- Pilate demande alors à la foule quoi faire du « roi des Juifs ». Ne réalisent-ils pas ce que la liberté de Barabbas signifiera? La foule s'écrie plus fort : « Crucifie-Le! »
- Finalement, Pilate fait appel à leur sens de justice et leur demande pourquoi Jésus devrait être condamné. Il leur rappelle que Jésus n'a été prouvé coupable d'aucune faute. La foule ne répond même pas et ne veut que la mort de Jésus.
Bien sûr, Pilate aurait pu simplement libérer Jésus car il n'y avait aucune accusation valable contre Lui mais, désirant la faveur du peuple, il condamne à la mort un homme qu'il sait innocent. Un homme innocent est substitué à un coupable, et Jésus est maintenant remis aux gardes pour être torturé et exécuté.
La crucifixion — 15.16-41
16 Les soldats conduisirent Jésus dans l'intérieur de la cour, c'est-à-dire, dans le prétoire, et ils assemblèrent toute la cohorte. 17 Ils le revêtirent de pourpre, et posèrent sur sa tête une couronne d'épines, qu'ils avaient tressée. 18 Puis ils se mirent à le saluer: Salut, roi des Juifs! 19 Et ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui, et, fléchissant les genoux, ils se prosternaient devant lui. 20 Après s'être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent la pourpre, lui remirent ses vêtements, et l'emmenèrent pour le crucifier.
Le prétoire était la cour du château Antonia et les gardes étaient situés sur une place qui faisait partie de ce complexe. Une cohorte est constituée d'environ un millier de soldats. Ils ont joué au « jeu du roi », un sport psychologique cruel utilisé pour démoraliser les prisonniers. Il s'agissait de détruire psychologiquement et émotionnellement les condamnés avant de les détruire physiquement. Cette scène illustre cependant à quel point ils étaient proches de déclarer la vraie nature de Jésus.
21 Ils forcèrent à porter la croix de Jésus un passant qui revenait des champs, Simon de Cyrène, père d'Alexandre et de Rufus;
D'autres références du Nouveau Testament suggèrent qu'Alexandre et Rufus sont devenus chrétiens (Romains 16.3).
22 et ils conduisirent Jésus au lieu nommé Golgotha, ce qui signifie lieu du crâne. 23 Ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de myrrhe, mais il ne le prit pas. 24 Ils le crucifièrent, et se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort pour savoir ce que chacun aurait. 25 C'était la troisième heure, quand ils le crucifièrent. 26 L'inscription indiquant le sujet de sa condamnation portait ces mots: Le roi des Juifs.
La myrrhe était un opiacé donné aux condamnés afin d'atténuer la douleur au moment de la crucifixion. Elle rendait les prisonniers plus dociles quand ils étaient cloués à la croix. Jésus l'a refusée ayant accepté de supporter toute la souffrance de l'homme. Il voulait demeurer lucide pour les choses importantes qui devaient encore avoir lieu.
Aucun ancien écrit ne mentionne un pagne (on en déduit que Jésus a été crucifié nu) et Ses vêtements ont été divisés parmi Ses exécuteurs. Les offenses des prisonniers étaient toujours inscrites au-dessus de leur tête et celle de Jésus disait simplement « LE ROI DES JUIFS, » un titre visant à offenser les Juifs.
27 Ils crucifièrent avec lui deux brigands, l'un à sa droite, et l'autre à sa gauche. 28 Ainsi fut accompli ce que dit l'Écriture: Il a été mis au nombre des malfaiteurs. 29 Les passants l'injuriaient, et secouaient la tête, en disant: Hé! toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, 30 sauve-toi toi-même, en descendant de la croix! 31 Les principaux sacrificateurs aussi, avec les scribes, se moquaient entre eux, et disaient: Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même! 32 Que le Christ, le roi d'Israël, descende maintenant de la croix, afin que nous voyions et que nous croyions! Ceux qui étaient crucifiés avec lui l'insultaient aussi.
L'insulte finale que Jésus a dû supporter était de voir ceux qui auraient dû L'accueillir Le ridiculiser maintenant et Le tourmenter. Même les deux voleurs crucifiés à Ses côtés L'insultaient.
Le fait que Jésus était crucifié parmi les malfaiteurs était une cause de chute pour les Juifs qui ont entendu l'Évangile par la suite car ils ne pouvaient accepter que leur Messie ne soit mort de manière si honteuse. Marc mentionne toutefois que tout cela s'est produit selon leurs Écritures.
Les passants qui sont venus voir ce triste spectacle Le mettaient au défi d'accomplir un autre miracle et de descendre de la croix, et les chefs religieux se moquaient, pensant qu'ils L'avaient enfin réduit au silence. Ils justifiaient même leur incrédulité par le fait qu'Il restait sur la croix.
33 La sixième heure étant venue, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu'à la neuvième heure. 34 Et à la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte: Éloï, Éloï, lama sabachthani? ce qui signifie: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné? 35 Quelques-uns de ceux qui étaient là, l'ayant entendu, dirent: Voici, il appelle Élie. 36 Et l'un d'eux courut remplir une éponge de vinaigre, et, l'ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire, en disant: Laissez, voyons si Élie viendra le descendre. 37 Mais Jésus, ayant poussé un grand cri, expira. 38 Le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas. 39 Le centenier, qui était en face de Jésus, voyant qu'il avait expiré de la sorte, dit: Assurément, cet homme était Fils de Dieu.
40 Il y avait aussi des femmes qui regardaient de loin. Parmi elles étaient Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques le mineur et de Joses, et Salomé, 41 qui le suivaient et le servaient lorsqu'il était en Galilée, et plusieurs autres qui étaient montées avec lui à Jérusalem.
Jésus a été crucifié à 9h00 (troisième heure) et de 12h00 à 15h00 des ténèbres signalaient Sa mort et le mécontentement de Dieu. Par Son cri, nous savons que c'était le moment de Sa plus grande souffrance. Il a porté la punition pour les péchés de toute l'humanité, et subi la séparation de Dieu. Cette séparation douloureuse du Père et Sa mort subséquente étaient le prix qu'Il devait payer pour nos péchés.
Ceux qui ont entendu Ses paroles se sont détournés et se sont moqués de Lui. En hébreu, le nom de Dieu, prononcé à haute voix, ressemblait au nom du prophète Élie. Les Juifs croyaient qu'Élie viendrait annoncer et assister à l'arrivée du Messie. Jésus, cependant, a enseigné à Ses apôtres que Jean-Baptiste avait rempli ce rôle. Ces hommes n'ont entendu que les deux premières paroles de son cri et se sont moqués de Lui en disant : « Cet homme est en train de mourir, mais il appelle toujours Élie pour qu'il témoigne qu'Il est le Messie ». Ils ont essayé de Le raviver pour voir ce qui se produirait quant à Son appel à Élie.
Jésus est mort après Son dernier cri, et plusieurs choses sont arrivées à ce moment-là. Marc n'en mentionne que deux qui étaient significatives pour les Gentils et les Juifs :
- Le voile du temple entre le lieu saint et le lieu très saint s'est déchiré en deux. Cela signifiait que la séparation entre Dieu et l'homme avait été supprimée. L'homme n'avait plus besoin du souverain sacrificateur pour offrir des sacrifices pour leurs péchés. Jésus a éliminé cette barrière en S'offrant Lui-même pour le péché une fois pour toutes. Tous peuvent désormais s'adresser directement à Dieu en tout temps pour leur salut plutôt qu'une fois par an.
- Marc écrit qu'un centenier romain a confessé le nom de Jésus. Cela allait être un témoignage important pour les futurs non-Juifs qui liraient l'évangile.
Marc mentionne aussi les noms des femmes qui avaient supporté fidèlement le ministère de Jésus et qui ont observé Son exécution en silence.
L'ensevelissement
42 Le soir étant venu, comme c'était la préparation, c'est-à-dire, la veille du sabbat, - 43 arriva Joseph d'Arimathée, conseiller de distinction, qui lui-même attendait aussi le royaume de Dieu. Il osa se rendre vers Pilate, pour demander le corps de Jésus. 44 Pilate s'étonna qu'il fût mort si tôt; fit venir le centenier et lui demanda s'il était mort depuis longtemps. 45 S'en étant assuré par le centenier, il donna le corps à Joseph. 46 Et Joseph, ayant acheté un linceul, descendit Jésus de la croix, l'enveloppa du linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc. Puis il roula une pierre à l'entrée du sépulcre. 47 Marie de Magdala, et Marie, mère de Joses, regardaient où on le mettait.
La coutume des Romains était de laisser les corps sur la croix jusqu'à ce qu'ils se décomposent. Joseph d'Arimathée a fait preuve de beaucoup d'audace en demandant le corps de Jésus, qu'il a enlevé et enseveli avant le coucher du soleil et le début du sabbat. À cause de sa foi, par respect pour son Seigneur et étant Juif, il voulait compléter l'ensevelissement avant la tombée de la nuit pour éviter la souillure du pays (Deutéronome 21.23). La toile de lin était un linceul dans lequel des épices avaient été pliées. Jésus y a été hâtivement enveloppé et a été déposé dans une nouvelle tombe avec une pierre roulée devant l'entrée.
La résurrection — 16.1-8
1Lorsque le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates, afin d'aller embaumer Jésus. 2 Le premier jour de la semaine, elles se rendirent au sépulcre, de grand matin, comme le soleil venait de se lever. 3 Elles disaient entre elles: Qui nous roulera la pierre loin de l'entrée du sépulcre? 4 Et, levant les yeux, elles aperçurent que la pierre, qui était très grande, avait été roulée. 5 Elles entrèrent dans le sépulcre, virent un jeune homme assis à droite vêtu d'une robe blanche, et elles furent épouvantées. 6 Il leur dit: Ne vous épouvantez pas; vous cherchez Jésus de Nazareth, qui a été crucifié; il est ressuscité, il n'est point ici; voici le lieu où on l'avait mis. 7 Mais allez dire à ses disciples et à Pierre qu'il vous précède en Galilée: c'est là que vous le verrez, comme il vous l'a dit. 8 Elles sortirent du sépulcre et s'enfuirent. La peur et le trouble les avaient saisies; et elles ne dirent rien à personne, à cause de leur effroi.
Marie de Magdala et Marie, la mère de Jacques, et Salomé ont été témoins de la mort et de l'ensevelissement. Elles retournent au tombeau pour finir le nettoyage et l'onction du corps. Marc décrit la résurrection à travers les yeux de ces femmes qui sont les premières à voir le tombeau vide. Elles sont accueillies par un ange qui a roulé la pierre. Il leur demande de dire aux Apôtres, à Pierre en particulier (Jésus veut qu'il sache qu'il est toujours inclus), d'aller en Galilée où Il les rencontrera. Marc mentionne qu'elles ont peur, mais on sait par les autres évangiles qu'elles font ce que l'ange leur demande.
Cette première apparition aux femmes était significative pour les Juifs et pour les Gentils parce que dans les deux cultures les femmes étaient traitées comme inférieures (moins chez les Juifs que chez les Gentils) et surtout dans les affaires religieuses où elles étaient séparées (la cour des femmes, par exemple). Cela brisait la fausse notion selon laquelle Dieu préférait les hommes.
L'apparition de Jésus et Ses instructions — 16.9-20
La plupart des manuscrits utilisés pour traduire l'évangile de Marc omettent ces versets ou les inscrivent entre parenthèses ou encore les expliquent brièvement. La raison en est que dans de nombreux manuscrits plus anciens, cette section n'est pas incluse mais elle apparaît dans d'autres documents plus récents.
Certaines explications possibles:
- La fin originale par Marc a été perdue et ceci est un résumé des fins trouvées en Matthieu, Luc et Jean.
- Elle a été ajoutée par un scribe parce que Marc est mort avant de pouvoir la compléter.
- Des fins variées apparaissent dans différents manuscrits.
Pourquoi est-elle incluse?
- Elle se trouve dans plusieurs manuscrits.
- Elle est complètement exacte selon tous les autres livres et enseignements du Nouveau Testament.
- Elle n'a pas été rejetée par l'église primitive ni par les Apôtres.
- De la même manière, nous sommes incertains de identité exacte de l'auteur de l'épître aux Hébreux, mais l'épître a été acceptée par l'église primitive et fidèle à tous les enseignements, nous en acceptons donc l'inspiration.
9 Jésus, étant ressuscité le matin du premier jour de la semaine, apparut d'abord à Marie de Magdala, de laquelle il avait chassé sept démons. 10 Elle alla en porter la nouvelle à ceux qui avaient été avec lui, et qui s'affligeaient et pleuraient. 11 Quand ils entendirent qu'il vivait, et qu'elle l'avait vu, ils ne le crurent point. 12 Après cela, il apparut, sous une autre forme, à deux d'entre eux qui étaient en chemin pour aller à la campagne. 13 Ils revinrent l'annoncer aux autres, qui ne les crurent pas non plus.
Marc présente un court sommaire de différentes apparitions à Marie et aux disciples sur la route d'Emmaüs.
14 Enfin, il apparut aux onze, pendant qu'ils étaient à table; et il leur reprocha leur incrédulité et la dureté de leur cœur, parce qu'ils n'avaient pas cru ceux qui l'avaient vu ressuscité. 15 Puis il leur dit: Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. 16 Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. 17 Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; 18 ils saisiront des serpents; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur feront point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris.
19 Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel, et il s'assit à la droite de Dieu. 20 Et ils s'en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole par les miracles qui l'accompagnaient.
C'est là la description d'une apparition (pas nécessairement Sa dernière) qui contient un résumé de Son enseignement final aux Apôtres :
- Il les réprimande pour leur incrédulité, même après Sa résurrection.
- Il leur donne la responsabilité de proclamer l'Évangile au monde.
- Il décrit également certains des miracles qu'ils pourront accomplir grâce à l'Esprit Saint qui leur en donnera le pouvoir.
- Le jour de la Pentecôte, on voit le début de la manifestation de ces pouvoirs qui confirment la légitimité de leur message.
Il y a une courte description de Son ascension au ciel et du ministère subséquent effectué par les disciples au nom de Jésus. Marc mentionne que la promesse du pouvoir spirituel du Seigneur a été accomplie alors que les Apôtres ont commencé à répandre l'Évangile.
Marc complète son évangile de la même manière qu'il l'a commencé, par de courtes déclarations qui résument les derniers mots de Jésus à Ses Apôtres et leur obéissance à propager leur mission à travers le monde.