De la deuxième à la troisième Pâque (suite)

By: Mike Mazzalongo     Posted: octobre 2011
La quatrième section continue, les événements numéros 47 à 67 sont discutés en ordre pour compléter la section numéro quatre.

Au chapitre précédent, nous avons révisé l'activité de Jésus à partir de la deuxième Pâque de Son ministère jusqu'à la troisième, soit la deuxième année de Son ministère public. Nous notons que pendant cette période, Il a passé la majeure partie de Son temps dans le nord du pays, près de l'endroit où Il a grandi et la région où vivaient la plupart de Ses disciples.

Pendant cette période, Il révèle Son identité de manière plus audacieuse et on voit aussi le nombre de ceux qui Le suivent augmenter grandement, au point où Il ne peut plus Se déplacer librement. C'est pendant cette deuxième année qu'Il a nommé officiellement Ses douze Apôtres.

Continuons ici avec les événements qui complètent cette deuxième année de ministère dans la région de la Galilée.


47. Le sermon sur la montagne

Matthieu 5.1-8.1 ; Luc 6.20-49

En ce qui concerne l'expérience chrétienne, le sermon sur la montagne est probablement l'enseignement le plus compact trouvé dans le Nouveau Testament. Il est aussi enregistré par Luc avec une variation, ce qui suggère que c'était le coeur de la prédication de Jésus et qu'Il l'a peut-être répété à plusieurs reprises. (Pourquoi ne pas prêcher un bon sermon plus d'une fois ?)

Les "béatitudes," comme certains les appellent, décrivent l'attitude et l'esprit de quelqu'un qui a été libéré de la Loi et qui est désormais motivé par la grâce, facilitée par le Saint Esprit et guidée par la Parole du Christ. Sinon, comment le doux pourrait-il être heureux ? Comment pourrait-on voir Dieu, hériter de la terre ; se réjouir de la persécution ; etc. ?

Ce que Jésus décrit dans ce sermon, c'est la vie de celui qui vit dans le royaume, qui n'était pas encore venu mais qui était sur le point d'être établi avec Sa mort et Sa résurrection. Le sermon sur la montagne est un aperçu de l'église et de la vie chrétienne.


48. La guérison du serviteur du centenier

Matthieu 8.5-13 ; Luc 7.1-10

Ce miracle a pris place à Capernaüm, la ville de résidence de Jésus à l'âge adulte. Jésus venait tout juste de prêcher aux Juifs, qui croyaient que c'était pour eux seuls, un sermon sur le royaume et sur la vie dans le royaume. En guérissant ce serviteur d'un non-Juif, Jésus rappelle à Ses auditeurs que l'entrée dans le royaume est basée sur la foi et non sur la culture ou sur la tradition. Le centenier croyait en Jésus et les Juifs s'étonnaient de sa foi, une foi telle que Jésus n'en avait pas encore vu parmi les Juifs.

Les chefs étaient en colère contre Lui parce qu'Il menaçait leur autorité ; le peuple était fâché parce qu'Il offrait le royaume par la foi aux Juifs et aux païens, sans traitement particulier pour les Juifs sauf que d'être les premiers à recevoir cette invitation.


49. La résurrection du fils de la veuve

Luc 7.11-17

Il s'agit ici d'une des trois fois où Jésus a ressuscité quelqu'un de la mort (il y avait aussi la fille de Jaïrus et Lazare).

En plus d'être en soi un signe puissant, c'était une preuve qu'Il était le Messie vu que les Écritures disaient que le Messie en serait capable. C'était aussi un aperçu de Sa propre résurrection. Quelqu'un qui avait le pouvoir de ressusciter trois autres personnes de la mort pourrait ressusciter Lui aussi.


50. Jésus réprimande les villes impénitentes

Matthieu 11.20-30

Même s'il y a de l'intérêt et des foules, même si Jésus accomplit beaucoup de miracles et enseigne pour une longue période de temps, les villes principales de la région (Capernaüm, Bethsaïda, Chorazin) refusent de L'accepter ou de reconnaître qu'Il est le Messie.

En réponse à leur refus de se repentir, Jésus :

  • les réprimande et les prévient du jugement et de la destruction à venir ;
  • Il invite ceux qui sont accablés et affaiblis à venir à Lui

Ces villes s'estiment supérieures et refusent de croire en Lui ; Il les rejette donc et invite les faibles à venir à Lui.


51. Une femme oint les pieds de Jésus

Luc 7.36-50

Jésus mange chez Simon le pharisien. Pendant qu'Il mange, une femme mouille Ses pieds de ses larmes, les sèche de ses cheveux et les oint de parfum.

Il est ironique que Simon personnifie par son attitude supérieure envers la femme toutes les villes que Jésus a réprimandées plus tôt (il la rejette parce qu'elle est pécheresse), et son attitude incrédule envers Jésus (il ne L'a honoré d'aucune façon, ni en lavant Ses pieds, ni en l'oignant d'huile).

La femme, par contre, représente tous ces gens fatigués et chargés que Jésus a appelés. Elle met son fardeau, ses larmes et sa culpabilité aux pieds de Jésus et elle repart allégée et pardonnée.

Un autre événement semblable est mentionné plus tard, où Marie, la soeur de Marthe, lave les pieds de Jésus vers la fin de Son ministère.


52. Prédication de ville en ville en Galilée

Luc 8.1-3

Jésus continue Sa prédication avec les Apôtres. Cette fois Luc mentionne que plusieurs des femmes de la cour du roi assistent de leurs biens le ministère de Jésus et des Apôtres.


53. Jésus guérit un démoniaque

Matthieu 12.22-37 ; Marc 3.22-30 ; Luc 11.14-15

La chose importante à propos de la guérison de cet homme possédé par un démon est qu'elle marque une nouvelle ligne d'attaque contre Jésus par les pharisiens. De toute évidence, les pharisiens, dont certains viennent d'aussi loin que Jérusalem, commencent à Le viser plus férocement qu'auparavant. Par le passé, ils essayaient de discréditer Son enseignement ou Son autorité. Maintenant ils attaquent Son caractère en l'accusant d'être le diable (Béelzébul).

Jésus répond que s'il en est ainsi, Satan se détruit puisque Jésus vient de chasser le diable hors de l'homme, non pas de le mettre en lui.


54. La foule demande un signe

Matthieu 12.38-45 ; Luc 11.16 ; Luc 11.24-36

Les pharisiens et les scribes répondent en demandant un miracle, un signe pour prouver la divinité de Jésus. Il leur dit qu'à part ceux qu'Il a déjà accomplis, le véritable signe qui règlera cette question sera Sa mort et Sa résurrection. Le signe de Jonas est une manière cachée de le révéler. Les prophètes ont dit que le Messie aurait le pouvoir sur la mort (Actes 2.25-30 cite les paroles de David).

Même Paul, en Romains 1.4, dit que la résurrection est la preuve définitive que Jésus est le Fils de Dieu, le Messie.


55. La mère et les frères de Jésus

Matthieu 12.46-50 ; Marc 3.20-21 ; Marc 3.31-35 ; Luc 8.19-21

Toutes ces accusations et toute cette confusion mènent Sa famille à venir pour essayer de Le ramener à la maison, croyant qu'Il a perdu l'esprit. Leur inquiétude peut avoir été sincère et normale, mais elle révèle aussi leur incrédulité et Jésus le souligne quand Il affirme que ceux qui croient sont Ses vrais frères et sœurs.

Il en est de même pour nous : notre vraie famille est notre famille chrétienne. Si nous préférons des incroyants (même s'ils sont des parents) à des croyants, alors nous préférons ce monde au royaume.


56. Sept paraboles à partir d'une barque

Matthieu 13.1-53 ; Marc 4.1-34 ; Luc 8.4-18

Encore une fois, Il est dans la région de la Galilée à Capernaüm et il sort de la maison et monte dans une barque pour enseigner la foule qui se tient sur le rivage. Les auteurs enregistrent une série de sept paraboles liées les unes aux autres comme une leçon :

  1. le semeur
  2. l'ivraie
  3. le grain de sénevé
  4. le levain
  5. le trésor caché
  6. la perle de grand prix
  7. le filet

57. Jésus apaise la tempête

Matthieu 8.18-27 ; Marc 4.35-41 ; Luc 8.22-25


58. Jésus guérit deux démoniaques

Matthieu 8.28-34 ; Marc 5.1-20 ; Luc 8.26-40


59. Jésus ressuscite la fille de Jaïrus et guérit une femme malade depuis douze ans

Matthieu 9.1 ; Matthieu 9.18-26 ; Marc 5.21-43 ; Luc 8.40-56


60. Jésus guérit l'aveugle et un autre démoniaque

Matthieu 9.27-34

Après une longue section d'enseignement, Matthieu, Marc et Luc décrivent une série de miracles alors que Jésus quitte un rivage et passe à l'autre côté du lac.

Pendant Sa première traversée Il calme miraculeusement une tempête furieuse. À Son arrivée Il guérit un démoniaque et l'envoie dans sa région natale où Jésus ira plus tard et prêchera avec succès. Il traverse encore le lac et cette fois Il ressuscite une petite fille et guérit une femme qui souffrait d'une perte de sang depuis douze ans. Finalement Il guérit un aveugle puis un muet.

En fin de compte, Il accomplit des miracles qui n'ont jamais été faits par personne. Il démontre qu'Il a le pouvoir sur la création, sur la mort, sur toute sorte de maladies, exactement la sorte de pouvoir qu'aucun guérisseur ne possède sauf Dieu Seul.


61. Jésus est rejeté à Nazareth

Matthieu 13.54-58 ; Marc 6.1-6

En dépit de tous ces signes et de toutes ces merveilles, en dépit de l'enseignement, Sa propre ville refuse toujours de croire en Lui. Malgré tout cela, Il les visite et tente de les atteindre.

Ils n'essaient pas de le lapider mais refusent simplement de L'accepter et pour cette raison, Il ne fait aucun miracle parmi eux.


62. La dernière tournée de prédication à travers la Galilée

Matthieu 9.35-38 ; Marc 6.6

Jésus parcourt encore une fois Sa région avant d'aller plus loin vers le nord puis de descendre à Jérusalem pour le festin. Il continue à prêcher, à enseigner et à guérir là où ils ne Le reçoivent pas (pas chez Lui).


63. La mission des douze Apôtres

Matthieu 10.1-11.1 ; Marc 6.7-13 ; Luc 9.1-6

Après plusieurs tournées avec Lui, Jésus envoie maintenant les douze deux par deux pour commencer leur ministère public dans leurs propres villes et villages.

Les écrivains fournissent les instructions pour le ministère que Jésus leur donne et décrivent aussi le pouvoir qu'Il leur donne pour accomplir leur mission. Ils ont le pouvoir de faire des miracles en Son nom; ce pouvoir leur est donné pour confirmer leur message au sujet du royaume.


64. Hérode entend parler de Jésus

Matthieu 14.1-12 ; Marc 6.14-29 ; Luc 9.7-9

Tous les écrivains décrivent l'excitation des Apôtres à leur retour après leur première mission.

Il les amène vers un lieu paisible pour qu'ils se reposent après leur travail, probablement aussi pour leur enseigner davantage et répondre aux différentes questions et aux différents problèmes qu'ils peuvent avoir encourus. Leur succès est interrompu par les foules qui les suivent. Jésus répond en leur enseignant et quand le jour commence à baisser, Il accomplit un grand miracle en les nourrissant (au-delà de 5,000 personnes) avec à peine quelques pains et quelques poissons.

Jésus fera ce miracle encore une fois plus tard pour 4,000 personnes dans un lieu différent.

Ce miracle est le signe de plusieurs choses:

  • Le pouvoir de Jésus sur l'univers et les lois physiques.
  • Un aperçu du merveilleux banquet spirituel qu'Il prépare dans le royaume.
  • Un encouragement à dépendre de Jésus non seulement pour nos besoins spirituels mais aussi pour nos besoins physiques.

65. Le retour des douze

Matthieu 14.13-21 ; Marc 6.30-44 ; Luc 9.10-17 ; Jean 6.1-14


66. Jésus envoie les douze de l'autre côté du lac

Matthieu 14.22-23 ; Marc 6.45-56 ; Jean 6.15-21

Après leur compte-rendu et le miracle, Jésus les envoie encore une fois de l'autre côté du lac pour qu'ils continuent leur travail. C'est lors de cette traversée que Jésus vient à eux, marchant sur l'eau, et Pierre demande de marcher aussi vers Lui.

Ils avaient déjà accompli des miracles alors Pierre est prêt à tester ce nouveau pouvoir en demandant de faire une autre chose miraculeuse.

Il apprend que tout est possible, mais uniquement par la foi, et il apprend aussi que sa foi a encore des limites.


67. Les foules demandent un signe

Jean 6.22-71

Les gens avaient été témoins de nombreux miracles ; ils trouvent maintenant Jésus avec les Apôtres de l'autre côté du lac et demandent un autre signe.

Ils avaient été nourris miraculeusement le jour précédent et ils en voulaient davantage. Ils suivraient un Messie qui subviendrait non seulement à leurs besoins spirituels mais aussi à leurs besoins physiques, sans aucun effort de leur part.

C'est ici le passage où Jésus utilise l'imagerie du pain pour Se décrire comme le pain du ciel. Il fait aussi allusion à la communion qu'Il instituera bientôt (buvez mon sang et mangez ma chair). C'est la première fois qu'Il fait la promesse étonnante que si quelqu'un croit en Lui, Il le ressuscitera. Ce dialogue a lieu dans la synagogue à Capernaüm et à cause de Ses enseignements (qui disent qu'Il est le pain, la manne du ciel ; qu'il faut manger Sa chair, etc. ; aussi au sujet de la résurrection) de nombreux disciples l'abandonnent à ce point.

C'est un moment critique pour les Apôtres parce qu'ils ont vu et entendu tant de choses. Maintenant Jésus parle de ce qu'ils ne peuvent pas comprendre. Il met leur foi au défi et Pierre répond (pour eux tous) qu'ils n'ont nulle part d'autre où aller ailleurs qu'à Lui. Malgré leur manque de compréhension, ils croient.

C'est aussi souvent le cas dans nos vies. Différents événements se produisent et nous devons faire face à des questions que nous ne comprenons pas. Notre test est de continuer à croire et à obéir malgré notre manque de compréhension. C'est cela que de marcher par la foi. En dépit des miracles qu'ils avaient vus, des enseignements reçus, même les Apôtres ont dû faire des efforts par la foi et non par la vue.


À LIRE POUR LA 7e LEÇON

  1. Matthieu 14.34-36 ; Marc 6.55-56
  2. Matthieu 15.1-20 ; Marc 7.1-23
  3. Matthieu 15.21-28 ; Marc 7.24-30
  4. Matthieu 15.29-38 ; Marc 7.31-8.9
  5. Matthieu 15.39-16.4 ; Marc 8.10-12
  6. Matthieu 16.5-12 ; Marc 8.13-21
  7. Marc 8.22-26
  8. Matthieu 16.13-20 ; Marc 8.27-30 ; Luc 9.18-21
  9. Matthieu 16.21-28 ; Marc 8.31-9.1 ; Luc 9.22-27
  10. Matthieu 17.1-13 ; Marc 9.2-13 ; Luc 9.28-36
  11. Matthieu 17.14-21 ; Marc 9.14-29 ; Luc 9.37-43
  12. Matthieu 17.22-23 ; Marc 9.30-32 ; Luc 9.44-45
  13. Matthieu 17.24-27
  14. Matthieu 18.1-35 ; Marc 9.33-50 ; Luc 9.46-50
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